Défaites en série'

Le ciel serait-t-il tombé sur notre football ' Légitime question au regard des résultats que nous récoltons que ce soit ici ou en dehors de notre sol.
Les choses se gâtent sérieusement et l'on se cache derrière des déclarations qui ne rassurent pas du tout. En Egypte, c'est le deux à zéro qui secoue le MC Alger et il n'en est pas à sa première chute. Au 5-Juillet, c'est la JS Kabylie qui s'effondre malgré son excellente prestation. Mauvais sort, diront ceux qui y croient à cette formule magique, sinon comment expliquer les ratages devant les buts du Congolais. Précipitation pour d'autre, et enfin pour couronner le tout, les joueurs savaient que la coupe d'Afrique n'était pas leur «soupe» cette année. Le Mouloudia, quant à lui, devant un stade plein à craquer, ce qui est d'ailleurs attendu à chaque fois que l'Algérie foule leur territoire, a opté pour une formule pas du tout sage, ce qui nous fait rappeler un proverbe de l'écrivain Malien Massa Makan Diabaté qui disait «les pieds ne vont pas là où le c'ur n'est pas». C'est un peu ce qui s'est passé sur les deux compétitions et ce, au regard de ce que nous avons assisté avec un pincement au c'ur. Et voilà, tout le monde rentre chez soi avec dans les cabas, absolument rien sinon des leçons à retenir et à faire valoir pour que notre football change d'épaule le plus rapidement possible afin de s'engager sur un autre terrain, celui qui redonnerait vie et forme. Une leçon qui nous renvoie aussi à la manipulation de la communication qui reste un des éléments qui traîne encore sans aucune retouche intelligente. Dire aux joueurs que cette compétition ne nous intéresse pas, c'est détruire avant l'heure la rencontre' Ce que nous craignons aussi, c'est un petit peu le résultat du voyage africain en Tanzanie de l'Equipe nationale qui, elle aussi, s'engage avec un esprit remonté en l'occurrence la CAN-2012, il ne faut pas y penser, alors pas besoin de recharger les batteries et les laisser pour 2013 et 2014. Quelle analyse médiocre soutenue, de surcroît, par une minorité de medias qui encourage cette analyse ' Qui sait ce que feraient les Verts en Tanzanie ' Obtenir des réponses à toutes nos interrogations, c'est impossible ! Mais rien n'empêche de se poser des questions, bien au contraire' Le point d'interrogation est à l'honneur. Revenant aux deux rencontres qui sont diamétralement opposées à celles des clubs voisins qui enchaînent victoires sur victoires et en plus avec des scores qui contribuent à réactiver un passé récent le plus humiliant après celui enregistré face aux frères ennemis égyptiens (4-0) et de nos amis marocains. Faut-il conclure que la boucle et bouclée ' Surtout pas, mais plutôt attendre nos clubs pour les voir avancer en bel ordre, faisant sonner leurs clairons et leurs trompettes pour annoncer leur retour sur les terrains des victoires avec de nouvelles stratégies qui récupéreraient les supports presque perdus'