Un constat amer de la situation de l'ensemble des réseaux de l'éclairage public des 12 secteurs de la commune d'Oran a été fait, avant-hier, à l'hémicycle, lors du briefing, par le wali d'Oran, M. Abdelmalek Boudiaf.
Le wali a exprimé son insatisfaction, au plus haut point, quant à l'état des lieux relatif à l'éclairage, aussi bien en ville qu'en périphérie et sur le réseau routier urbain et suburbain (CC, CW et RN). Ce qui a d'ailleurs poussé le premier responsable de l'exécutif local à s'interroger, entre autres, sur le rôle des entreprises privées de l'éclairage public conventionnées par les APC, du fait que l'ensemble des 12 secteurs de la ville d'Oran sont perturbés par ces désagréments prolongés. A ce sujet, il n'a pas manqué d'affirmer l'ouverture prochaine d'une enquête d'une grande ampleur qui sera diligentée par les services de la wilaya, sur la base de laquelle les contrats des opérateurs défaillants seront systématiquement résiliés, du fait que plusieurs cités et boulevards, et axes routiers sont constamment plongés dans le noir malgré l'existence de poteaux, il y en a eu tant lors des deux dernières réunions du staff exécutif. Presque à travers toutes les communes. Les 12 secteurs urbains, sans exception, quoique à des degrés très différents, connaissent ce phénomène de réseau d'éclairage en panne ou émettant une lumière «tamisée», c'est-à-dire de qualité médiocre, à cause de lampes «toc» ou de faible tension électrique. Trois facteurs principaux sont à l'origine de cette situation déplorable, selon les conclusions faites à l'issue des exposés. Dans l'ordre d'importance, le manque de suivi et d'entretien vient en premier. En effet, il a été relevé, dans de nombreux cas, que des segments routiers, des voies urbaines, voire des quartiers entiers, plongent dans l'obscurité à cause de lampes grillées qui n'ont pas été remplacées, de câbles ou autres éléments d'installation endommagés -par accident ou par suite de pillage et autres actes de sabotage- et non réparés. Sur ce point, nous croyons savoir qu'une enquête de grande ampleur sera diligentée par les services de la wilaya, sur la base de laquelle les contrats des opérateurs défaillants seront systématiquement résiliés. Deuxième facteur: les réseaux vétustes. Abondant dans le même sens que des directeurs de secteurs urbains, le chef de la daïra d'Oran a attiré l'attention sur des réseaux électriques datant de plus de 30 ans. A ce sujet, l'une des solutions préconisées pour remédier à cet état de fait est une opération de reprise de ces lignes obsolètes sur les Fonds communs des collectivités locales (FCCL), a fait savoir le wali, qui a parlé d'un montant prévisionnel de l'ordre de 40 milliards de centimes. Dans le même ordre d'idée, il a été annoncé que Sonelgaz (SDO) prévoit la mise en place de 234 postes transformateurs dans le cadre de son business-plan 2013, pour renforcer, entre autres, la capacité du réseau d'éclairage public et offrir ainsi une bonne qualité d'énergie. Le troisième phénomène indexé : les voleurs de câbles de cuivre et autres composants électriques, qui causent un dur préjudice au réseau d'électricité.
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Posté Le : 23/12/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Medjadji H
Source : www.reflexiondz.net