Algérie

Dédiée aux martyrs de la plume à Tizi Ouzou



Une gerbe de fleurs à la mémoire des disparus
La célébration de la journée internationale de la Liberté de la presse a été marquée vendredi, à Tizi Ouzou, par un vibrant hommage rendu par la corporation et l'association des professionnels locaux de la presse aux journalistes assassinés, durant la décennie rouge du terrorisme aveugle. L'événement a également été empreint d'une forte charge combative puisque les journalistes de la wilaya de Tizi Ouzou ont voulu profiter de cette occasion, afin de réitérer, non seulement leur solidarité, mais aussi et surtout leur implication active dans le combat mené depuis le 22 février dernier par les Algériens, afin qu'il y ait un changement de système et une rupture radicale avec les dirigeants du passé et l'ancien système. Comme chaque année, la journée internationale de la Liberté de la presse a vu des dizaines de journalistes se regrouper, hier, au niveau de la place de la Liberté sise au centre-ville de Tizi Ouzou. Des journalistes exerçant aussi bien dans le secteur privé que public, dans les journaux, à la radio ou dans les chaînes de télévision se sont rassemblés devant le mémorial des journalistes de Tizi Ouzou où une minute de silence a été observée. Puis il a été procédé au dépôt d'une gerbe de fleurs à la mémoire des journalistes assassinés, notamment ceux de la région à l'instar des regrettés: Saïd Tazrout, Hamid Mahiout, Allaoua Aït Mebarek, Achour Belghezli, Boussad Abdiche, Smaïl Yefsah et bien entendu Tahar Djaout, qui, pour rappel, fut le premier journaliste à avoir été assassiné par des terroristes. Il est enterré dans son village natal Oulkhou, près d'Azeffoun. Cette activité a été initiée et organisée par l'association des journalistes et correspondants de la wilaya de Tizi Ouzou, qui a tracé un programme spécial pour la circonstance, dont le recueillement a eu lieu, devant le mémorial des journalistes de Tizi Ouzou puis un autre recueillement suivi de dépôt de gerbes de fleurs devant la stèle de Tahar Djaout, sise au jardin public du 11 Octobre 1961 (au centre-ville). En plus des journalistes et correspondants exerçant dans les différents chefs-lieux de daïra, il y a lieu de noter que la cérémonie de vendredi s'est déroulée en présence aussi de Arezki Azzouz, directeur de radio Tizi Ouzou. Mais ce qui a été constaté, c'est que depuis plusieurs années, c'est la première fois que ladite cérémonie est marquée par l'absence de tous les responsables locaux, surtout celle du premier magistrat de la wilaya. Il y a lieu de noter, en outre, que les cérémonies de recueillement en question, se sont déroulées quelques heures seulement, avant le début de la grandiose marche qui se déroule chaque vendredi dans la ville de Tizi Ouzou depuis le 22 février dernier. Le président de l'Association des journalistes de la wilaya de Tizi Ouzou a pris la parole afin de s'incliner devant la mémoire de tous les journalistes qui ont été assassinés durant la décennie du terrorisme sanglant.


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