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Découverte de gènes qui jouent sur le vieillissement cérébral



Découverte de gènes qui jouent sur le vieillissement cérébral
Des équipes internationales de scientifiques travaillant sur la maladie d'Alzheimer révèlent avoir identifié des gènes ayant un impact sur le vieillissement du cerveau et de la mémoire. La revue Nature Genetics a publié deux grandes études internationales (Charge et Enigma) qui ont permis d'identifier des modifications génétiques héréditaires associées à une accélération du vieillissement cérébral. La zone qui a été particulièrement marquée par ce vieillissement, l'hippocampe, est une structure profondément enfouie dans le cerveau et qui joue un rôle primordial dans les processus de mémorisation. L'hippocampe rétrécit avec l'âge, indique le neurologue américain Charles DeCarli (Université de Californie), co-auteur de travaux. Toutefois, si ce phénomène s'accélère, cela peut rendre plus vulnérable à la maladie d'Alzheimer, estime-t-il. Or, les calculs des scientifiques a permis d'identifier des mutations génétiques qui sont très répandues et aboutiraient à provoquer un vieillissement de quatre ans prématuré. L'étude internationale Charge, pilotée en France par Christophe Tzourio (neuroépidémiologie, Inserm, Bordeaux) montre, quant à elle, que certaines de ces mutations touchent quatre gènes susceptibles d'accélérer le rétrécissement de cette région du cerveau si importante pour la mémoire. Selon les informations communiquées, il s'agit de gènes impliqués, entre autres, dans la mort des cellules (gène HKR), le développement de l'embryon (WIF1), le diabète (DPP) et la migration neuronale (ASTN2). Les chercheurs ont ainsi repéré 18 mutations, situées sur le chromosome 12 et deux autres sur les chromosomes 2 et 9 qui sont "associées de manière significative à une réduction du volume de l'hippocampe". "La plus forte association dite "rs7294919", située sur le chromosome 12, est confirmée par les deux consortiums Enigma et Change, et porte sur un petit changement d'une lettre du code génétique (un T qui remplace un C)", souligne Christophe Tzourio. Si, sur le plan cérébral, chaque copie de la mutation ferait vieillir de 4 ans, lorsqu'on a hérité de deux copies, le vieillissement prématuré serait d'au moins huit ans, ajoute le chercheur français. "Comprendre comment ces gènes affectent le développement et le vieillissement de l'hippocampe pourrait nous fournir de nouveaux outils pour retarder les pertes de mémoire liées au vieillissement et peut-être réduire l'impact de maladies comme la maladie d' Alzheimer", souligne le Dr DeCarli.
Des équipes internationales de scientifiques travaillant sur la maladie d'Alzheimer révèlent avoir identifié des gènes ayant un impact sur le vieillissement du cerveau et de la mémoire. La revue Nature Genetics a publié deux grandes études internationales (Charge et Enigma) qui ont permis d'identifier des modifications génétiques héréditaires associées à une accélération du vieillissement cérébral. La zone qui a été particulièrement marquée par ce vieillissement, l'hippocampe, est une structure profondément enfouie dans le cerveau et qui joue un rôle primordial dans les processus de mémorisation. L'hippocampe rétrécit avec l'âge, indique le neurologue américain Charles DeCarli (Université de Californie), co-auteur de travaux. Toutefois, si ce phénomène s'accélère, cela peut rendre plus vulnérable à la maladie d'Alzheimer, estime-t-il. Or, les calculs des scientifiques a permis d'identifier des mutations génétiques qui sont très répandues et aboutiraient à provoquer un vieillissement de quatre ans prématuré. L'étude internationale Charge, pilotée en France par Christophe Tzourio (neuroépidémiologie, Inserm, Bordeaux) montre, quant à elle, que certaines de ces mutations touchent quatre gènes susceptibles d'accélérer le rétrécissement de cette région du cerveau si importante pour la mémoire. Selon les informations communiquées, il s'agit de gènes impliqués, entre autres, dans la mort des cellules (gène HKR), le développement de l'embryon (WIF1), le diabète (DPP) et la migration neuronale (ASTN2). Les chercheurs ont ainsi repéré 18 mutations, situées sur le chromosome 12 et deux autres sur les chromosomes 2 et 9 qui sont "associées de manière significative à une réduction du volume de l'hippocampe". "La plus forte association dite "rs7294919", située sur le chromosome 12, est confirmée par les deux consortiums Enigma et Change, et porte sur un petit changement d'une lettre du code génétique (un T qui remplace un C)", souligne Christophe Tzourio. Si, sur le plan cérébral, chaque copie de la mutation ferait vieillir de 4 ans, lorsqu'on a hérité de deux copies, le vieillissement prématuré serait d'au moins huit ans, ajoute le chercheur français. "Comprendre comment ces gènes affectent le développement et le vieillissement de l'hippocampe pourrait nous fournir de nouveaux outils pour retarder les pertes de mémoire liées au vieillissement et peut-être réduire l'impact de maladies comme la maladie d' Alzheimer", souligne le Dr DeCarli.




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