Déclarations incendiaires des dirigeants, entraîneurs et joueurs des clubs: La FAF appelle à la retenue

La FAF appelle à nouveau les acteurs du football national à faire preuve de retenue et à éviter les déclarations incendiaires aux médias, qui sont en passe de prendre de l'ampleur et de créer un climat de haine et de suspicion, en cette fin de la phase aller de la saison sportive 2018-2019. «La Fédération Algérienne de Football (FAF) note avec regret la recrudescence de la violence verbale de la part de certains dirigeants de clubs, à l'encontre de la LFP, de l'arbitrage et même de l'instance qu'elle dirige Il ne se passe pas une journée de championnat sans qu'un président ou dirigeant de club ne verse sa colère sur les institutions qui gèrent le football avec une rare violence». Des accusations gratuites et souvent «diffamatoires» qui interpellent la fédération pour rappeler a leurs auteurs qu'il existe des canaux légaux pour introduire leur contestation ou autre réclamation outre celles de l'usage à satiété des médias qui ne peut déboucher que sur la création d'un climat de suspicion, de haine et par extension un appel clair à la violence. «La FAF appelle les présidents, dirigeants de clubs, entraîneurs, et les joueurs à faire preuve de beaucoup de retenue dans leurs déclarations et user des voies de recours légales et de ne pas succomber à l'invective qui ne fait honneur ni à leurs auteurs ni à la discipline qu'il pratique et ni à leur rang d'éducateurs», a-t-on indiqué dans un communiqué diffusé sur le site internet de la FAF. Le président de la JS Kabylie, Cherif Mellal, qui a déclaré la guerre au patron de la LFP, Abdelkrim Medouar, et le manager général du MC Oran, Zoubir Ouasti, ont fait parler d'eux ces derniers jours. Mellal continue à faire feu de tout bois même s'il est suspendu pour une année, dont six mois avec sursis, par la commission de discipline de la LFP pour «violation de l'obligation de réserve, outrage et atteinte à la dignité et à l'honneur d'un membre de la Ligue», Medouar en l'occurrence.