Déclarations des sélectionneurs

Paul Put, coach du Burkina Faso«On respecte l'Algérie, mais rien n'est impossible»
«Cette rencontre face à l'Algérie s'annonce difficile, étant donné que notre adversaire est une grande nation de football africain. C'est une équipe respectée, mais nous allons tout faire pour nous qualifier.
Le fait de jouer le match aller à domicile n'est pas certainement un avantage, car le mieux aurait été de jouer chez nous au retour.
Mais en football, tout est possible. Nous avons eu l'occasion d'affronter l'Algérie en match amical, mais ce n'est pas une référence, car la compétition officielle est totalement différente.
Nous respectons beaucoup les Algériens, mais je pense que nous avons des chances de se qualifier.
Nous avons réalisé un bon parcours en éliminatoires et nous devons rester sur cette dynamique.
Même si l'EN algérienne aura un gros soutien de son public à Alger au retour, chez nous aussi, nous aurons un énorme soutien à l'aller. La qualification passe par un bon résultat à Ouagadougou.
Il est nécessaire de réaliser un résultat positif chez nous avant de nous rendre un mois après en Algérie.
Nous avons devant nous quatre semaines pour bien travailler et se préparer à ce rendez-vous et j'espère qu'on n'aura pas de joueur blessé. Je le répète, rien n'est impossible en football.»
Vahid Halilhodzic, coach de l'EN
«Je m'inquiète surtout pour la forme de mes joueurs»
«Un tirage au sort des matchs barrages est toujours compliqué car les dix équipes se valent, surtout le fait que ça se joue en aller-retour. Toutefois, j'avoue que nous sommes contents d'éviter le trio Sénégal-Egypte-Cameroun, qui demeure redoutable et difficile à jouer. En héritant du Burkina Faso, je pense que les chances de qualification sont à 50-50. Il faut prendre cet adversaire très au sérieux et surtout pas s'enflammer. Certes, le fait de jouer à domicile au match retour est un avantage, mais cette équipe burkinabaise demeure un solide adversaire. Elle a réalisé un excellent parcours lors de la phase éliminatoire, en s'appuyant sur la cohésion et la valeur collective. Donc, il faudrait préparer chaque détail. Nous avons un groupe jeune qui manque d'expérience sur le plan international et ce qui m'inquiète le plus c'est ce manque de compétition chez plusieurs joueurs qui évoluent en Europe. Je ne sais pas s'ils seront prêts dans un mois et je sais que ça va être difficile pour eux d'être en forme. Les joueurs doivent être conscients de leur situation et surtout professionnelle. Le fait d'avoir affronté le Burkina Faso en match amical n'indique en rien quant à sa valeur, car un match officiel pour la Coupe du Monde est totalement différent. On respecte cet adversaire et on a des qualités à faire valoir. Maintenant, nous sommes sur la ligne droite et il ne faut pas lâcher cette dernière chance, car ne pas aller au Brésil serait vraiment une grosse déception pour tout le monde.»