Algérie

Décision de son Conseil consultatif national



Décision de son Conseil consultatif national
Les membres du Conseil consultatif national (Majliss Echoura) du Mouvement de la société pour la paix (MSP) ont décidé vendredi que le MSP, qui est arrivé à la troisième place lors des législatives du 4 mai avec 34 sièges, après le FLN et le RND, ne participera pas au prochain gouvernement qui doit être formé après l'installation de l'Assemblée populaire nationale issue des élections législatives du 4 mai 2017.La majorité du Conseil consultatif national (Majliss Echoura) du Mouvement de la société pour la paix (MSP) a voté contre la participation au gouvernement, a fait savoir le président du MSP, Abderrazak Makri, dans une conférence de presse qu'il a animée hier au siège du mouvement à El Mouradia (Alger). La décision est intervenue vendredi lors des travaux de la session extraordinaire du Conseil consultatif national convoqué par Abdelrazak Makri. Selon le président du MSP, sur les 209 membres du Conseil consultatif national, neuf seulement ont voté pour la participation et 13 se sont abstenus.Le MSP a donc soutenu majoritairement Abderrezak Makri qui avait pris position, ainsi que le bureau exécutif, contre la participation de son parti au gouvernement. Le CCN a, par conséquent, désavoué l'ancien président, Aboudjerra Soltani, qui voulait pousser le MSP à réintégrer l'équipe gouvernementale. Au cours de sa conférence de presse, le président du MSP n'a pas caché sa satisfaction devant ce résultat. Il a réfuté l'idée de l'existence de courants dans son parti et a affirmé qu'au contraire, c'est une majorité écrasante qui l'a suivi dans son choix.On sait queMakri avait annoncé qu'il démissionnerait de son poste de président du parti si le Conseil consultatif décidait de faire partie de la composante du prochain gouvernement. Makri a fait savoir qu'il été contacté à trois reprises par le Premier ministre, une première fois durant la campagne électorale, puis une deuxième fois après les élections pour le féliciter de la victoire et une troisième fois pour proposer au MSP de participer au gouvernement. Il avance comme principal argument que «nous avions (déjà) dit que si les élections étaient truquées, le mouvement resterait dans l'opposition et poursuivrait sa lutte de façon pacifique afin de faire évoluer les rapports de forces».Il appelle à réformer les partis politiques pour qu'ils soient des institutions et non des appareils téléguidés. Pour lui, les partis peuvent être souverains, quand ils sont dotés d'institutions et non pas d'appareils guidés par téléphone». Il estime que les réformes politiques doivent commencer au niveau du fonctionnement des partis politiques, c'est là que réside, selon lui, le salut de l'Algérie. La position du MSP est, semble-t-il, partagée par le Front du changement d'Abelmadjid Menasra, qui aurait fait savoir qu'il prendrait la même position que le MSP concernant la participation au gouvernement.


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