Après plusieurs mois de blocage, l'exportation des déchets ferreux et non ferreux, des peaux et cuirs a repris avec de nouvelles conditions. Les exportateurs sont en effet obligés de présenter un cahier des charges aux autorités concernées pour vendre leur marchandise à l'étranger. Â La liste des produits, matières et marchandises soumis à un cahier des charges à l'exportation a été publiée dimanche dans le Journal officiel. Le ministre du Commerce et son homologue des Finances ont défini, dans un arrêté interministériel signé le 14 mai dernier, la nomenclature des déchets ferreux et non ferreux, les peaux et cuirs en état brut et les matériels et équipements concernés par la présentation d'un cahier des charges à l'exportation. Le cahier des charges doit surtout indiquer l'origine du produit: une mesure destinée à réduire le vol des déchets ferreux et non ferreux, peaux et cuirs et autres matériels et équipements usagés. L'arrêté interministériel règle le problème de l'exportation des peaux, cuirs et liège à l'état brut, récemment gelée par la direction générale des douanes, en précisant les peaux et cuirs autorisés à l'exportation. La présentation d'un cahier des charges à l'exportation concerne aussi les exportateurs de câbles électriques et téléphoniques; centrales électriques montées ou démontées; rails et traverses de chemins de fer; usines démontées, machines et équipements usagés, pièces de rechange et batteries usagées, pots catalytiques usagés et épaves de véhicules et engins. Pour les exportateurs, la signature de cet arrêté a mis fin à plusieurs mois de calvaire et d'attente. « Nous avons repris l'exportation des déchets ferreux et non ferreux dès la signature de l'arrêté en juin dernier. Nous n'avons aucune remarque à faire sur la liste publiée dans le Journal officiel. Cela nous convient », affirme le directeur d'une importante entreprise d'exportation de déchets ferreux et non ferreux. La reprise de l'exportation est en effet visible sur les routes, avec la répartition des camions chargés de ferraille et des ramasseurs de déchets ferreux qui sillonnent les cités. Et visiblement, les transporteurs n'ont rien changé à leurs habitudes d'ignorer les conditions de sécurité exigées pour le transport des déchets ferreux. Les bennes des camions débordent de ferrailles et représentent un danger permanent pour les automobilistes.
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Posté Le : 24/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Hamid Guemache
Source : www.lequotidien-oran.com