Incommodés par les décharges d'ordures, les membres de l'association socioculturelle Assirem, du village Biziou, soutenues par des villageois, ont fermé lundi dernier, l'accès aux différentes décharges recevant les déchets provenant des communes limitrophes et situées sur le lit de l'oued Soummam, à quelques encablures des habitations.
«Cette action intervient après plusieurs requêtes, sans échos, que nous avons formulées aux autorités», s'insurge un contestataire en soutenant que les fumées générées par l'incinération des déchets suscitent inquiétudes et mécontentements chez la population.
Les habitants de ce village «se sentent lésés, lâchés par les autorités», soutenant que leur action est l'ultime recours pour se faire entendre.Le président de l'APC d'Akbou s'est engagé devant les contestataires à mettre fin dans l'immédiat aux incinérations et a demandé qu'on lui accorde le temps nécessaire pour prendre d'autres mesures appropriées. «Nous ne voulons plus de solutions palliatives et conjoncturelles», déclare un villageois qui exhibe les requêtes formulées à ce sujet et qui datent de 2009.
Après son ouverture par l'APC, l'accès au site a été de nouveau obstrué par les contestataires qui ont déversé des amas de gravier sur le chemin qui y mène. De l'autre côté de la rive de la Soummam, au lieudit Ighzer Elkim, c'est l'accès au lieu exploité comme
décharge communale de Seddouk et à celle d'Amalou qui a été aussi fermé pour les mêmes motifs par les habitants d'Akhnak et de Biziou.
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Posté Le : 01/04/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Irbah Rabah
Source : www.elwatan.com