Si le nombre de ces mauvais plaisantins a diminué à l'approche de l'hiver, il en reste une bonne vingtaine qui continue d'empoisonner injustement la vie des riverains de la ville de Chelghoum Laïd avec leurs motos fulgurantes. «Ils font peur à nos petits enfants avec leurs engins qui diffusent des vrombissements intenables», regrettent des habitants du centre-ville.Quelques autres résidents qualifient, à bon escient, de «terrorisme urbain» cette foudroyante saga des motos. L'on martèle un peu partout dans cette agglomération martyrisée que les personnes séniles subissent un véritable credo de la violence urbaine. À ce juste propos, plusieurs citoyens n'ont eu de cesse de s'interroger sur «l'immobilisme» et le «laisser-faire» des autorités concernées face à cette nouvelle forme de mal et d'atteinte aux libertés d'autrui. Et pour cause, presque tous ces conducteurs facétieux «pilotant» de mobylettes ont pris la mauvaise habitude d'enlever le pot d'échappement de leurs engins pour provoquer un ronflement de moteur tapageur et étourdissant. Une façon comme une autre de diffuser un renflement fracassant de leurs bécanes et d'attirer le regard des passants. Aux dépens, toujours est-il, de milliers de citadins qui ne savent plus à quel saint se vouer.
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Posté Le : 05/12/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mahmoud Boumelih
Source : www.elwatan.com