Décès du journaliste El-Hachemi Hantaz

Adieu «l’ami» on t’aimait bien La nouvelle de la disparition de notre ami et confrère El Hachemi Hantaz a vite fait le tour de la cité Oranaise, où dans cafés, lieux publics et autres cercles sportifs, on ne parlait que de celui qui avait marqué les années soixante à travers ses commentaires aussi bien à la télévision qu’à la radio. Le défunt avait fait ses débuts à Mascara avant de rejoindre Oran où il intégra la station régionale de la RTA (Cité Perret) au début de l’indépendance du pays. Le défunt Hantaz avait fait partie de la toute première équipe qui contribua à la naissance et l’essor de la télévision algérienne au moment où le service information était dirigé par l’un des doyens de la RTA, en l’occurrence Ali El Aouffi (Rédacteur en chef). Le disparu, avait côtoyé d’autres précurseurs, à l’image de, Mohamed Bouselham, Abdelkader Reguig, Ali Bendjelid, Mohamed Merzougui, Benamar Naoum, Fateh El Habib, Amine Merad entres autres, les reporters et techniciens tels que Djillali Harrat, Mohamed Sahraoui, Berrichi Bachir, Hafid Bensalah…. Feu El Hachemi sera, en quelque sorte, le parrain de la génération qui suivra à l’image des, Miloud Chorfi, Miloud Touadjine, Fayçal Haffaf pour ne citer que ceux-là. Notre ami Hantaz est décédé, lundi après-midi à Oran, à la suite d’une crise cardiaque survenue à l’âge de 72 ans. Le défunt s’était distingué au cours de sa carrière professionnelle par la qualité remarquable de ses commentaires, notamment dans le domaine de l’information sportive. Commentaires qu’il accompagnait souvent d’une pointe d’humour qui le caractérisait et dont raffolaient les auditeurs oranais. Il laisse également derrière lui l’image d’un homme sensible et serviable, toujours à l’écoute de ses jeunes confrères qu’il n’a jamais cessé de faire bénéficier de sa riche expérience. En cette douloureuse circonstance, les journalistes, correspondants et le collectif du journal la Voix de l’Oranie, présentent à la famille du défunt, leurs sincères condoléances et prient de croire en l’assurance de leur profonde sympathie. M.Benâmou