L'écrivain et chercheur tunisien Aboul- Kacem Kerrou est décédé samedi à Tunis à l'âge de 91 ans après une longue maladie, ont annoncé des médias tunisiens. Né à Gafsa le 1er juillet 1924, le défunt a reçu une formation classique à l'école coranique puis dans la section locale de la Zaytouna avant de rejoindre, en 1944, la célèbre université islamique de la capitale.L'écrivain et chercheur tunisien Aboul- Kacem Kerrou est décédé samedi à Tunis à l'âge de 91 ans après une longue maladie, ont annoncé des médias tunisiens. Né à Gafsa le 1er juillet 1924, le défunt a reçu une formation classique à l'école coranique puis dans la section locale de la Zaytouna avant de rejoindre, en 1944, la célèbre université islamique de la capitale.Durant sa jeunesse, il s'est investi dans le milieu associatif en fondant, à Gafsa, l'Association littéraire Ibn-Mandhour en 1946 et devient, à Tunis, en 1947, le secrétaire de l'Association Al-Ikhwân Az-zaytouniyîn dont est issu Sawt at-Taleb (La voix de l'étudiant zaytounien). De 1952 à 1956, il enseigne en Irak et en Libye tout en visitant les autres pays du Moyen-Orient avant de rentrer définitivement en Tunisie au moment où le pays recouvre son autonomie et son indépendance nationale.Il a lancé la série de livres Kitâb al-Bâath qui dure de 1955 à 1958 et crée, dès 1956, la Maison du Maghreb arabe pour éditer ses propres livres. Il est membre-fondateur de l'Union des écrivains tunisiens et a participé à différentes réunions des Académies de la langue arabe, aux séminaires et congrès de littérature et d'histoire organisés dans les différents pays arabes, au Machreq et au Maghreb. En 1999, il décide de se retirer de la vie publique. Durant la même année, il fait don de 13.000 volumes (livres, dictionnaires, revues...) à la faculté des Lettres de La Manouba, dont la bibliothèque comprend une salle baptisée en son nom.Durant sa jeunesse, il s'est investi dans le milieu associatif en fondant, à Gafsa, l'Association littéraire Ibn-Mandhour en 1946 et devient, à Tunis, en 1947, le secrétaire de l'Association Al-Ikhwân Az-zaytouniyîn dont est issu Sawt at-Taleb (La voix de l'étudiant zaytounien). De 1952 à 1956, il enseigne en Irak et en Libye tout en visitant les autres pays du Moyen-Orient avant de rentrer définitivement en Tunisie au moment où le pays recouvre son autonomie et son indépendance nationale.Il a lancé la série de livres Kitâb al-Bâath qui dure de 1955 à 1958 et crée, dès 1956, la Maison du Maghreb arabe pour éditer ses propres livres. Il est membre-fondateur de l'Union des écrivains tunisiens et a participé à différentes réunions des Académies de la langue arabe, aux séminaires et congrès de littérature et d'histoire organisés dans les différents pays arabes, au Machreq et au Maghreb. En 1999, il décide de se retirer de la vie publique. Durant la même année, il fait don de 13.000 volumes (livres, dictionnaires, revues...) à la faculté des Lettres de La Manouba, dont la bibliothèque comprend une salle baptisée en son nom.
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Posté Le : 06/04/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Midi Libre
Source : www.lemidi-dz.com