Algérie

Début des négociations entre l'Algérie et l'Espagne



Début des négociations entre l'Algérie et l'Espagne
«Nous avons entamé des négociations avec l'Espagne pour trouver une solution au brouillage exercé sur les fréquences FM», a déclaré, avant hier, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication, Moussa Benhamadi, en marge de la 2e réunion préparatoire du groupe Afrique pour la conférence mondiale de radiocommunication 2012 (CMR12).
Le premier responsable du secteur a qualifié le problème de brouillage exercé sur les bandes FM algéroises ces derniers temps, et dont la source a été localisée en Espagne, et ce, après de nombreuses enquêtes menées à l'intérieur du pays, de «simple, puisque c'est une problématique qui existe dans le monde à travers l'arbitrage international des communications». Cependant, il a affirmé que l'Union africaine est appelée à tenir le rôle d'arbitre seulement dans ce litige. Les travaux de cette réunion, à Alger, se sont distingués par un seul mot d'ordre : «Harmoniser les positions des pays africains». Cet évènement, qui a regroupé 150 participants et des experts venus des quatre coins du globe, a été organisé par le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication (MPTIC) en partenariat avec l'Union africaine des télécommunications, représentée par son secrétaire général, Abdoulkarim Soumaila. A l'occasion, l'Algérie sera la capitale des radiocommunications. Durant les quatre prochains jours, les grandes lignes des stratégies d'exploitation du spectre des fréquences et ses enjeux pour les pays africains seront déterminées afin d'être présentées en janvier 2012 à Genève. «Nos pays se doivent d'être conscients des enjeux liés aux résultats pouvant sanctionner la conférence, d'autant que l'édition qui s'en suivra n'aurai lieu que quatre années après, soit en l'an 2016», a affirmé Moussa Benhamadi.Il appelé à une gestion rationnelle du spectre des fréquences «sur le double plan régional et mondial», étant donné le poids du continent africain dans la prise de décisions. «Fort de ses 54 pays, soit 27 % des voix, le groupe africain influe fortement sur la prise des décisions lors des travaux du CMR-12». En ce sens, le directeur du bureau des radiocommunications au niveau de l'Union internationale des télécommunications, François Rancy, a qualifié de «fondamental» pour l'Afrique le travail qui sera fait pendant cette réunion. Aussi, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a profité de ce rendez-vous pour appeler à une nouvelle diplomatie africaine, «puisque le contexte actuel s'y prête notamment avec la présence d'importants dossiers à intérêts communs dans l'agenda des Nations unies. Il faut que nous adoptions le même discours et d'une seule voix dans les évènements internationaux». A côté, Moussa Benhamadi a annoncé que «d'autres» services de radiocommunication allaient apparaître surtout dans de nombreux domaines, dont celui de l'environnement, la météorologie, la climatologie et la prévision des catastrophes. Il a aussi expliqué que le passage de la radiodiffusion télévisuelle analogique à la radiodiffusion télévisuelle numérique permettra de libérer «des fréquences radioélectriques, se qui favorisera l'installation de nouveaux mécanismes». Il faut noter que cette réunion sera suivie par une assemblée des radiocommunications prévue du 16 au 20 janvier prochain dans le cadre de la préparation de la Conférence mondiale des radiocommunications de l'UIT qui se tiendra du 23 janvier au 17 février 2012 à Genève.


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