Algérie

Début des contacts d'affaires entre opérateurs des deux pays Partenariat algéro-turc



Début des contacts d'affaires entre opérateurs des deux pays Partenariat algéro-turc
Le ministre de l'Economie turc et l'association turque des hommes d'affaires, Esidef (Aegean and Western Mediterranean Industrialists' and Businessmen's Association), organisent un programme de rencontres d'affaires, demain à l'hôtel Hilton d'Alger. Plusieurs opérateurs des secteurs du textile, du marbre, de la construction et de l'électronique, prennent part à ces contacts d'affaires avec leurs homologues algériens. Les opérateurs économiques turcs organisent régulièrement ce type de rencontres promotionnelles, estimant que le marché algérien est « très prometteur » et offre de « nombreuses opportunités ». Un responsable turc du département export, au ministère de l'Economie, avait appelé, en janvier dernier, les entreprises à investir en Algérie. « L'Algérie offre de nombreuses opportunités d'investissement et beaucoup d'avantages et de facilitations pour les hommes d'affaires qui veulent réaliser des affaires », a-t-il déclaré, ajoutant que les entreprises turques portent un « grand intérêt pour le marché algérien qu'elles considèrent comme l'un des plus importants en Afrique et dans le monde arabe ». Les responsables turcs sont, cependant, conscients que face à la concurrence, les entreprises devront produire sur place, à travers des partenariats et réaliser ainsi le transfert technologique tant souhaité par les autorités. Ils sont conscients aussi que l'Algérie peut même devenir « une base d'exportation de leurs produits fabriqués localement » vers, notamment, la Zone arabe de libre-échange (Zale). Lors du dernier forum d'affaires algéro-turc, neuf grandes entreprises turques ont pris part à des discussions d'affaires avec des entreprises algériennes pour connaître le potentiel algérien et investir davantage en Algérie. En novembre dernier, le ministre des Affaires étrangères, en visite à Alger, avait prédit un « élargissement de la coopération algéro-turque, ce qui devrait permettre de hisser le volume des échanges commerciaux à 10 milliards de dollars », a souligné Ahmet Davutoglu. Le niveau actuel ne dépasse pas les 4 milliards. Il a fait part de la volonté de son pays d'investir dans le domaine des infrastructures économiques et commerciales en Algérie. La Turquie est aussi un marché important pour le gaz algérien, puisque les deux pays sont liés par un accord d'approvisionnement à long terme, et qui sera « revu et élargi » à partir de 2014. L'accord, d'une durée de vingt ans, est entré en vigueur en 1994. L'Algérie devrait saisir l'opportunité de répondre aux besoins, en augmentation, de la Turquie qui auront, dit-on, « à quadrupler dans les dix prochaines années ».


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