Algérie

Début de la polémique



Début de la polémique
On est habitué, il est vrai, à ce que seules les échéances électorales arrivent à mettre fin à la léthargie de la scène politique et à sortir les partis de leur longue hibernation, mais cette fois, l'animation est peu habituelle. Le climat est en effet chargé d'électricité.A tel point que l'ancien chef d'Etat, Liamine Zeroual, s'est vu obligé de rompre le silence à travers une lettre aux Algériens, ayant suscité diverses réactions. Effectivement, beaucoup de choses ont été dites concernant le rendez-vous électoral, marqué par l'absence physique du candidat sortant Bouteflika. Les six candidats retenus par le Conseil constitutionnel vont profiter, à cette occasion, pour reprendre contact avec la base. Il est important de signaler que malgré l'attachement naturel des Algériens pour les affaires politiques, les politiciens boudent les citoyens durant l'année, mise à part les rendez-vous électoraux. En attendant, les lieux qui vont abriter les meetings vont être animés, parfois par curiosité, mais sûrement par sympathie pour un candidat ou un autre. Il est à noter également que durant les campagnes électorales précédentes, un ambiance particulière s'est installée à l'échelle nationale, même au sein des familles algériennes, pour qui «le politique» prend le dessus dans les discussions. Disons un climat du festivités «politiques» s'impose à travers les déplacements des candidats. «Quoi de neuf '» s' interrogent les uns, «le vote», répondent les autres. En effet, les élections sont une occasion pour renforcer le lien entre les politiciens et la société civile. Une occasion aussi pour remplir le vide qui caractérise la vie politique en raison de la fermeture des espaces d'expression publique. Il faut reconnaître que Bouteflika, durant son règne qui a duré 15 ans et qui peut-être se prolongera, a réussi à diminuer de l'influence de tout un chacun, y compris ses partisans. Bouteflika s'est imposé d'une manière intelligente. Les cinq candidats vont sans doute attaquer le sixième, Bouteflika en l'occurrence, en dévoilant ses points faibles et ses échecs. En tout cas, le 17 avril restera gravé dans les mémoires.




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