Algérie

Début à Bruxelles de la 3ème réunion ministérielle du groupe de soutien et de suivi sur le Mali



Début à Bruxelles de la 3ème réunion ministérielle du groupe de soutien et de suivi sur le Mali
Les travaux de la 3ème réunion ministérielle du groupe de soutien et de suivi sur le Mali se sont ouverts, mardi à Bruxelles, en présence de hauts responsables africains, européens et des organisations internationales.
"Le monde entier est là. Nous allons réfléchir aujourd'hui sur tout ce qui concerne la stabilisation" du Mali, a déclaré le ministre malien des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly, à son arrivée au bâtiment du Conseil européen.
"Aujourd'hui, c'est la manifestation de la solidarité internationale envers le Mali", a souligné Ali Coulibaly, ministre de l'Intégration africaine de la Côte d'Ivoire, le pays qui préside la Cedeao. "Nous espérons que la communauté internationale restera mobilisée et que les financements que nous attendons pour la Misma vont se concrétiser", a-t-il ajouté.
Une quarantaine de responsables des pays d'Afrique de l'ouest, d'Europe et des grandes organisations comme l'ONU, l'Union Africaine, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) ou la Banque Mondiale participent à cette réunion du Groupe de soutien au Mali.
L'Algérie est représentée à cette réunion par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel.
La réunion de Bruxelles porte notamment sur le mode de fonctionnement et de financement de la force ouest-africaine (Misma), chargée d'aider l'armée malienne à reconquérir la partie nord qui était contrôlée par des groupes terroristes jusqu'à l'intervention française à la demande de Bamako..
Les responsables réunis à Bruxelles devaient également discuter des moyens d'aider les autorités maliennes à organiser des élections d'ici au 31 juillet, comme l'a promis le président malien par intérim Dioncounda Traoré.
Les pays européens ont lié la reprise progressive de l'aide publique au Mali, en bonne partie gelée depuis le coup d'Etat militaire du 22 mars 2012, à la concrétisation de la "feuille de route" pour le retour à la stabilité politique récemment adoptée par le Parlement malien. L'UE envisage ainsi débloquer quelque 250 millions d'euros.


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