Débusquer le top chef algérien

Heureuse initiative que celle prise par Afia International Algérie (AIA), du nom de l'huile de table, d'organiser un concours national du meilleur cuisinier. L'écho a été tel que cette manifestation a suscité de l'engouement et de l'intérêt dans cinq régions du pays. Les candidats ont afflué des quatre coins d'Algérie. Samedi dernier, au Centre culturel du moudjahid a eu lieu la phase régionale qui a regroupé huit candidats dont 3 jeunes venus des wilayas de Blida et Alger. A l'issue des cinq concours régionaux, les cinq lauréats concourront le 31 janvier à Kiffan Club pour l'élection du top chef. Ce dernier recevra comme prix la coquette somme de 500.000 DA, tandis que les quatre autres seront récompensés par un chèque de 50.000 DA en sus d'une cuisinière. Les huit candidats devaient préparer en deux heures de temps un plat typiquement régional (algérois ou blidéen). Les critères sont rigoureux, selon Mokhtaria Rezki. La célèbre animatrice du magazine culinaire à l'ENTV. Le plat doit être goûteux, la cuisson doit être parfaite. En outre, le candidat doit présenter un petit historique du plat. La présentation du mets doit être parfaite du point de vue dressage. Le découpage des légumes doit être propre à chacun d'eux. Mme Sabrina Daïdj, 31 ans, participe à ce concours en espérant décrocher la première place. La cuisine est son passe temps-temps favori sachant qu'elle ne travaille pas. Déjà toute petite, elle s'intéressait à la cuisine dans sa version sucrée-salée. La première place obtenue lors du concours régional, le 11 novembre 2013, l'a encouragée à persévérer dans ce domaine où elle excelle au grand bonheur de son époux, son premier fan, et sa famille qui n'est pas indifférente aux plats qu'elle prépare. Pour l'occasion, elle a choisi de préparer une « chtiha djedj » en caressant le rêve d'être la lauréate pour la finale et obtenir le sésame qui lui ouvrira plusieurs horizons. Un autre concurrent venu de la ville des Roses (Blida), Abdelhakim Lalmi, veut également décrocher le premier prix. Ce pâtissier de profession nous confie « qu'il aime la cuisine autant que l'amour qu'il voue à sa mère ». Abdelhakim a obtenu le premier prix à Blida en cuisinant « macaroun laâma », l'équivalent en algérois de « macaroun bentourk ». Son v'u est d'obtenir le premier prix. Une petite avance qui lui permettra d'ouvrir un restaurant et de progresser pour devenir le « Paul Bocuse » algérien.