Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) observera le 17 de ce mois un sit-in devant le ministère de tutelle. Ce mouvement de protestation sera suivi d'une grève de trois jours renouvelable et ce, du 22 au 24 avril prochain. Le président du SNPSP, le Dr Lyes Merabet, l'a annoncé, hier, lors d'une conférence de presse au cours de laquelle il a réitéré la détermination de la corporation à renouer avec la protestation, en guise de réaction « aux tergiversations de la tutelle ». « Aucune suite n'a été donnée à l'essentiel de nos revendications. Les délégués du syndicat ont tenu deux réunions avec l'administration, la première dite de conciliation, en décembre dernier, et la seconde, en mars. Mais elles se sont soldées par deux procès-verbaux n'ayant aucun impact sur le terrain », a-t-il regretté. Le syndicat, qui revendique 11.456 adhérents sur les 18.000 praticiens de la santé publique, demande l'application de l'accord négocié en 2011 sur le projet d'amendement du statut particulier des praticiens de la santé publique et celle de l'article 19 du statut particulier. Il réclame l'accès au grade de principal et au grade de praticien en chef, selon un accord négocié en 2011. Selon le président du syndicat, tous les praticiens publics sont classés au même grade, alors qu'il a été convenu que le praticien de la santé ayant comptabilisé 10 années de service, ouvre droit au grade 2 alors que ceux cumulant une vingtaine d'années de service sont d'office promus au grade 3. « Pour le moment, aucune proposition n'a été faite par la tutelle concernant les modalités pour l'accès au grade supérieur. Pour preuve, aucun des 4.000 praticiens ayant les conditions requises, n'a profité de cette promotion », dira-t-il. Outre l'équivalence directe entre anciens et nouveaux diplômés de medecine dentaire et de pharmacie, le syndicat revendique la promulgation du régime indemnitaire transversal dans les termes négocié en 2011, avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. Les praticiens réclament aussi entre 8.000 et 10.000 DA pour la prime de contagion et entre 4 000 et 6.000 DA pour la prime de garde. Le SNPSP revient sur la valorisation des indemnités et primes spécifiques à la région du grand sud en estimant qu'elles devraient être calculées sur l'actuel salaire de base, avec effet rétroactif de janvier 2008.
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Posté Le : 14/04/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Safia D
Source : www.horizons-dz.com