Débrayage d'une semaine à partir du 27 novembre

«Les corps communs demeurent une catégorie négligée par la tutelle qui a tourné le dos aux préoccupations de milliers de travailleurs qui évoluent dans la précarité.» Telle est la raison principale évoquée par la coordination, qui a déposé le préavis de grève. Dans un communiqué diffusé hier, cette coordination, affiliée au Syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE), rappelle les revendications socioprofessionnelles de cette catégorie de travailleurs. Il s'agit, lit-on, de leur intégration dans le secteur de l'éducation, de la revalorisation des salaires et l'établissement d'une prime de qualification, d'une prime pédagogique ainsi que des indemnités de nuisance «avec effet rétroactif à  partir de 2008», précise le même syndicat. La coordination menace d'entrer en grève illimitée, «si le ministère de l'Education ignore nos réclamations», peut-on lire dans le même document.