Commencée mercredi dernier, la protestation des lycéens s'est poursuivie jeudi à Bejaïa, en dépit des assurances du ministre de l'Education nationale qu'a solennellement confirmées le Premier ministre. Les manifestations de jeudi dernier ont vite dérapé vers la violence et l'affrontement avec les policiers, avec échange de jets de pierres et de grenades lacrymogènes. Les échauffourées, confinées aux alentours du siège de la wilaya, se sont poursuivies jusqu'en fin d'après-midi. Dans une déclaration à Radio Soummam, le wali de Bejaïa, Hamou Ahmed Touhami, a laissé entendre qu'il avait de forts soupçons de manipulation dans ces évènements, indiquant que dans tout le reste du pays il n'y a pas eu de violence, sauf à Bejaïa. Le nouveau siège de la direction de l'éducation, un bâtiment neuf non encore occupé, a été totalement saccagé. « On dirait qu'il a été ébranlé par un séisme », a commenté le wali qui a appelé parents d'élèves, associations et syndicats du secteur éducatif à contribuer au retour au calme pour que les élèves reprennent, dès demain, le chemin de l'école.
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Posté Le : 28/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ouali M
Source : www.horizons-dz.com