C'est un réel calvaire auquel font face les habitants de ce quartier et ce, à chaque averse ou intempéries qui s'abattent sur la région.La cité des 120 logements sise au niveau du chef-lieu de la commune de Ouadhias (à 35 km au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou) se trouve dans un état de délabrement très avancé suite au débordement de la rivière qui la traverse en plein milieu, ce qui entraîne des flux d'eaux qui atteignent un cumul de 50 cm jusqu'à 1 mètre de hauteur. C'est un réel calvaire auquel font face les habitants de ce quartier et ce, à chaque averse ou intempéries qui s'abattent sur la région. Pis encore, les habitants ont affirmé que ces eaux qui traversent leur cité en plein milieu, ne proviennent pas du lit de la rivière, mais ce sont des évacuations des eaux usées des localités limitrophes de Ouadhias, en l'occurrence Tizi-N'Tleta.
«Ce sont des eaux d'assaisonnement qui traversent notre quartier, ce qui constitue un réel danger pour la santé publique, vu les odeurs nauséabondes qu'elles dégagent», lâche un représentant du comité de quartier, Amir Abdennour. Ce dernier a pointé du doigt les autorités locales à leur tête le président de l'Assemblée populaire communale et le chef de daïra qui font la sourde oreille pour trouver une solution à cette situation débordante qui perdure depuis 2012. «Nous avons acquis ces logements dans le cadre d'une promotion immobilière, mais, au fil des années, nous avons constaté que cette cité est dépourvue de toutes les commodités immobilières permettant le confort aux acquéreurs. C'est inconcevable !», dira-t-il. Ce même habitant a affirmé que le promoteur a arnaqué les acquéreurs au su et au vu des responsables locaux qui ont été interpellés à plusieurs reprises pour intervenir auprès de celui-ci, qui devait se rendre sur les lieux pour voir les travaux de «bricolage» qu'il a menés pour la réalisation de cette cité. «Nous voulons que ce promoteur se rende sur les lieux et rien de plus. Cette cité a été réalisée sans le respect d'aucune norme d'urbanisation.
Comment ce promoteur a obtenu son permis de construction pour bâtir cette cité, alors qu'il a dévié la rivière en plein milieu de son projet '» Le même interlocuteur a révélé le calvaire au quotidien des résidents qui se retrouvent livrés à eux-mêmes notamment durant cette période des intempéries. «Le cumul des eaux usées atteint 1 mètre de hauteur au niveau des cages d'escaliers de nos bâtiments. Ce qui pénalise les habitants lorsqu'ils doivent faire leurs emplettes ou de se rendre au travail. C'est infernal et insupportable comme situation. Il faut savoir que les cours de cette cité deviennent impraticables à cause de la boue. Nous sommes contraints d'enfiler des sacs en plastiques et des bottes pour s'y rendre», regrette-t-il. A cet effet, ils interpellent les autorités locales pour trouver une solution idoine à ce problème en mettant en place des cases pour contenir ces eaux usées. «Nous demandons à ces représentants locaux de contribuer avant que la situation ne dégénère», ajoute le même résident.
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Posté Le : 24/03/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Z C Hamri
Source : www.letempsdz.com