Débordement d’eaux usées à la Cité 1.377 logements - AADL

Le risque des MTH plane sur les habitants Les déboires des habitants de la cité des 1.377 logements/AADL ne semblent pas près de s’estomper à cause du problème lié à l’eau potable. Et pour cause, depuis une semaine, l’alimentation en eau potable est interrompue dans cette cité par crainte d’une contamination aux maladies à transmission hydrique.   Il est à rappeler que quelques se-maines auparavant, le cadavre d’un chien a été retrouvé dans une bâche d’eau de la cité. Le scandale ayant fait l’objet d’une enquête menée par les éléments de la gendarmerie nationale de l’USTO, n’est toujours pas élucidé. La direction régionale et de wilaya d’Oran de l’AADL continue à soutenir la thèse du sabotage, alors que les habitants affirment que c’est le comble de la négligence. Pour ce qui est de l’éclatement de la canalisation des eaux usées, le danger a été relevé par l’ADE qui a saisi à cet effet la direction de l’AADL. Il faut savoir que cette situation ne dure pas d’hier. En effet, cela fait plusieurs mois qu’une marrée d’eaux usées est en stagnation dans la cité des 1.377 logements. Les habitants des immeubles sis à proximité de cette marre ont à maintes fois interpellé la direction de wilaya de l’AADL pour remédier à cette situation, d’autant plus que les odeurs nauséabondes empestent leur atmosphère et les moustiques envahissent leurs appartements. Il faut savoir que l’éclatement de la canalisation est situé à une profondeur d’une dizaine de mètres, cela se serait produit lorsque la DTP sur ordre de l’ex-wali d’Oran avait entamé les travaux de réalisation d’une voie longeant l’université de l’USTO, une voie longeant notamment l’arrière de la cité des 1.377 logements. L’AADL ne disposant pas de moyens et équipements pour colmater la brèche de la canalisation d’où s’écoulent les eaux usées, avait fait appel à la DTP. L’on apprendra que le wali a sommé la direction de l’AADL pour régler ce problème d’une gravité extrême, puisque le risque d’une épidémie de MTH est réel. La direction de l’AADL a sollicité l’aide de la commune de Bir El-Djir dont les camions à pompes ont commencé à prélever les eaux usées en stagnation. La réfection de la canalisation serait prévue pour le début de cette semaine, mais les riverains s’impatientent de voir l’eau couler dans leur appartement. Il est à signaler que l’ADE a dégagé des camions citernes pour alimenter cette cité, le temps que la distribution de l’eau soit rétablie.