L'Algérie prend part à cet événement annuel, qui s'étalera jusqu'au 22 juin, avec une délégation conduite par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa. Outre les questions techniques et organiques, les délégués discuteront, principalement, de la situation alimentaire mondiale, la lutte contre la faim ainsi que les politiques et les méthodes à développer pour atteindre cet objectif. La situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture, qui a fait l'objet d'un rapport en 2013, et qui sera débattue lors de cette rencontre, souligne que la malnutrition sous toutes ses formes « génère des coûts économiques et sociaux inacceptables sur les pays, à tous les niveaux de revenu ». Pour y faire face, il est préconisé de « se placer dans une optique multisectorielle qui prenne comme point de départ, l'alimentation et l'agriculture, et les conforte par des interventions dans les domaines de la santé publique et de l'éducation ». Pour les rédacteurs du texte, si le rôle de production d'aliments et de génération de revenus, traditionnellement dévolu à l'agriculture, « reste fondamental », le système alimentaire dans son ensemble, à savoir les apports d'intrants, de la production à la consommation, en passant par la transformation, le stockage, le transport et la vente au détail, « peut, cependant, apporter une contribution bien plus conséquente à l'éradication de la malnutrition ». Selon le rapport, les politiques et la recherche sur l'agriculture « doivent continuer à appuyer une augmentation de la productivité, s'agissant des aliments de base, mais elles doivent aussi faire une plus grande place aux aliments riches en éléments nutritifs et à l'amélioration de la durabilité des systèmes de production ». Le texte évoque, également, les chaînes de production, traditionnelles ou modernes, qui « peuvent améliorer la disponibilité d'un large éventail d'aliments nutritifs et réduire les pertes d'éléments nutritifs et le gaspillage ». Par ailleurs, le rapport estime que les pouvoirs publics, les organisations internationales, le secteur privé et la société civile « peuvent aider le consommateur à faire des choix plus sains, à produire moins de déchets et à contribuer à l'utilisation durable des ressources, en lui fournissant des informations claires et justes et en veillant à ce qu'il ait accès à des aliments variés et nutritifs ».
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Posté Le : 15/06/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : APS
Source : www.horizons-dz.com