Algérie

Débat sur la loi de finances pour 2011 : Les députés pour une rationalisation des dépenses



Débat sur la loi de finances pour 2011 : Les députés pour une rationalisation des dépenses
Photo : Fouad S. Les débats autour de la loi de finances 2011 se sont poursuivis, hier, à la Chambre basse dans le cadre d'une séance plénière. Les députés ont introduit une trentaine d'amendements. La question qui revient à  chaque fois dans le cadre des interventions des députés concerne la nécessité de protéger au mieux les dépenses publiques et la validation notamment, des projets communaux que les citoyens attendent depuis de nombreuses années.Le député d'Ennahda M. Messaoudi convaincu que «l'Algérie ne peut se construire en faisant propager le sentiment de la marginalisation», estime que l'embellie financière doit se sentir à  l'échelle nationale sans distinction aucune, avant d'appeler à  l'ouverture des moyens de communication publics aux formations politiques et à  la consécration des libertés syndicales.Mustapha Benatallah (FLN) s'interroge, de son côté, sur les raisons du manque de liquidités au niveau des banques et des postes, en tirant à  boulets rouges sur le ministère de la Jeunesse et des Sports qu'il qualifie de département «de l'équipe nationale ou de l'élite». Car à  ce niveau, «on ne porte pas un grand intérêt aux équipes locales». Ce même député est «convaincu qu'il parle inutilement sachant que ses propositions ne sont pas écoutées». Le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, lui, rétorque : «Le Parlement, les députés et l'Exécutif vous écoutent. Le Parlement est une importante autorité, qu'on le veuille ou non». M. Benatallah a soulevé aussi le problème de la promotion des régions des Hauts plateaux et du Sud, pour lesquelles les budgets consentis ne se font toujours pas sentir sur la réalité. Abdelkader Ouchen, élu MSP, appelle, pour sa part, à  la promulgation du texte portant généralisation de la langue arabe, en regrettant le fait que l'économie nationale soit toujours fondée sur des solutions de replâtrage. Il se pose la question, par ailleurs, sur le motif de réserver toutes les nouvelles dispositions positives pour la loi de finances complémentaire de 2011 alors qu'elles peuvent prendre effet dans la loi initiale. Au titre des nouveautés de la loi de finances 2011, M. Ali Brahimi, député redresseur du RCD et membre également de la commission parlementaire des finances, indique que le texte a consacré l'encouragement de la production du lait, la mise en place d'un fonds de prévention et de dépistage des cancéreux. Mais lui aussi regrette aussi que toutes les mesures positives soient réservées à  la LFC complémentaire de 2011, en faisant savoir dans ce sillage que ce texte stipule l'augmentation du plafond du déménagement pour le personnel des diplomates à  5 millions de dinars tous les cinq ans alors qu'il était de l'ordre de 2 millions de dinars. La commission avait demandé, dira-t-il, d'élargir cette mesure à  tous les émigrés pour importer des marchandises sans taxation douanières.


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