De violence et de sexe !

Si l'on savait comment calmer les appétits meurtriers aussi divers que quasi impossibles à brider, cela se saurait ! Parce qu'ils sont assassins, n'est-ce pas, ces hommes en mal, non pas d'amour puisqu'ils s'interdisent tout sentiment qui dénoncerait leur vulnérabilité, mais de sexe. Inutile de disserter sur la nature du manque qui empêche d'aimer et promeut l'agressivité.Mais je ne cesserai jamais de m'interroger sur ce qui se passe dans la tête de ces hommes qui appellent à agir de la façon la plus épouvantable pour corriger toute femme qui ne se conformerait pas à l'éventail de prescriptions édictées par un nouveau genre de prophètes. Le port du voile fait partie de ces instructions qui préserveraient de la punition barbare. Elles sont nombreuses celles qui ont succombé aux atrocités des GIA. Elles ont été égorgées pour faire passer à leurs congénères l'envie de s'écarter des règles nouvellement établies. Elles sont aussi nombreuses sinon encore plus nombreuses celles qui portaient le voile mais qui ont quand même été violées, écartelées, éventrées? Le problème est ailleurs ! Il est essentiellement en rapport avec ce corps que les prétendus gardiens du temple ne savent pas regarder sans tressaillir. Lorsqu'un courageux anonyme s'y met sur Facebook, il est vite rejoint par un bataillon d'abrutis otages d'images qui confondent promiscuité incestueuse et désir de l'autre. Les réseaux sociaux, tandis qu'ils réveillent bien des humeurs fantaisistes, ont un avantage consternant à plus d'un titre. Celui de tendre la perche à ceux qui n'ont jamais su verbaliser leurs travers de façon cohérente. De dire à leur façon propre, sans cette crainte irrationnelle d'être moqués, ce qu'ils sont et ce qu'ils portent comme déficiences.
Des interdits et frustrations qu'ils tentent vainement d'apaiser en portant leurs tabous jusqu'à l'indigestion. Les pathologies masculines prolifèrent. Des femmes sont lynchées par un voisinage hostile à leur liberté d'aller et venir comme elles l'entendent ou de recevoir chez elles qui elles veulent. Qui va interdire à leurs inqualifiables prélats voyeurs de regarder par le trou de la serrure '
M. B.