De réelles opportunités d'affaires

Des stands, où l'on remarquait quelques boîtes venues exposer du matériel et/ou des produits phytosanitaires très prisés, ont été aménagés pour la circonstance (une cinquantaine). Certains concessionnaires sont venus, quant à  eux, présenter les tracteurs de dernière génération. BADR banque, assureurs, laboratoires, dont celui de l'ITGC de Sebaine spécialisé dans la production de semences de pomme de terre et le groupe avicole ouest étaient de la partie. Aux côtés du stand du haras national «Chaou-Chaoua», de jeunes privés amoureux du cheval, à  l'exemple du groupe GTF-Feghouli, sont venus montrer leurs trésors mais aussi pour faire part de leurs ambitions d'investir un créneau (celui du développement de l'élevage équin) du ressort exclusif de la seule jumenterie. En appoint, les structures d'accompagnement à  l'exemple de l'ANSEJ et autres continuent de montrer de la disponibilité quand bien même les banques se montrent de plus en plus réticentes à  financer des projets. Pour des motifs de fiabilité et surtout de saturation, certains jeunes promoteurs nous ont semblé perdus dans les dédales d'un marché friand mais qui pullule de maquignons. L'exemple de ces jeunes producteurs de miel qui ne savaient où  ni comment l'écouler a été une preuve supplémentaire d'un manque d'appui. C'est sans doute pour ces raisons que la Chambre du commerce, qui renoue avec ses pairs après une longue léthargie, s'est réunie avec beaucoup de ceux venus présenter des gammes de produits intéressantes et les amener à  s'installer dans la région ou du moins à  avoir des représentations tant la demande en équipement reste conséquente.
Octobre, mois de la vulgarisation agricole, reste tout de même porteur d'espoirs.