Algérie

De quels élus parle-t-on'



la commune de Annaba clochardisée par la politique de l'autruche...Quel rôle joue une mairie dans la mesure où ses locataires n'assument pas une responsabilité, qu'ils ont eux-mêmes choisie, en se présentant aux élections locales.
C'est le cas de le dire pour la commune de Annaba où la population s'interroge sur l'utilité de ceux qu'ils ont élus, pour prendre en charge leur quotidien. En effet, déjà absents bien avant, de la scène locale, les locataires de l'Hôtel de ville du chef-lieu de la commune de Annaba ont, depuis l'avènement du mouvement populaire le 22 février dernier, mis en stand-by leurs responsabilités.
D'obédience FLN, cette institution relevant du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales dont les élus ont à la charge la gestion des affaires de leur circonscription, sont aux abonnés absents.
Hormis, exception faite de la révision des listes électorales et de la préparation du couffin du Ramadhan, l'APC de Annaba ne semble plus prendre au sérieux l'enjeu qui pèse sur elle. Ces derniers, qui sont les résidus d'une politique longtemps confinée dans le laxisme et l'indifférence surtout. Situation aux risques imprévisibles, eu égard à la situation prévalant dans cette wilaya gangrénée par un pourrissement multidimensionnel.
Effectivement, la commune de Annaba, volontairement clochardisée par la politique de l'autruche adoptée par ces élus, est aujourd'hui au bout du supportable par le commun de ses habitants. Ces derniers, qui s'interrogent sur l'utilité d'un hôtel de ville, si celui-là n'est pas en mesure de veiller sur les intérêts de ses populations. À commencer par le cadre de vie dont la dégradation est visible à plus d'un égard.
Les immondices jonchent tous les coins et recoins de tous les quartiers de la ville de Annaba. Au sein d'un décor qui reflète, se demande-t-on, l'indifférence, le laxisme ou bien l'incompétence des services de l'APC.
Les agents communaux, chargés du balayage activent au bon gré de leur humeur, faute de contrôle, et encore...
Le ramassage des ordures, quant à lui, s'opère de manière anarchique. Situation aux désagréments, notamment pour les quartiers retirés de la ville, où les ordures ménagères présentent un décor repoussant, au regard de l'absence de vrais mécanismes accompagnateurs. Ceux-là consistent en la mise en place d'une politique de rigueur, face aux éleveurs de bétail dans les centres urbains. Ces troupeaux de vaches se nourrissant des ordures ménagères, sont les premiers saccageurs des bacs à ordures. Situation transformant diverses cités de Annaba, en un vrai douar, avec la prolifération au su et au vu de tous, des constructions illicites. Celles-ci, nous dit-on, relèvent des prérogatives de l'APC. Selon une source, «plusieurs cas relevés à l'APC, n'ont pas fait l'objet de mesures administratives, juridiques nécessaires à leur démolition».


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