La Convention des Nations unies préconise :
- La participation active de personnes et de groupes tels que la société civile, les ONG et les communautés de personnes à la prévention de la corruption et à la lutte contre la corruption ;
- d'accroître la transparence des processus de décision et de promouvoir la participation du public à ces processus ;
- d'assurer l'accès effectif du public à l'information ;
- de respecter, de promouvoir et de protéger la liberté de recevoir, de publier et de diffuser des informations concernant la corruption.
La Convention des Nations unies suggère que chaque Etat-partie accorde à l'organe de prévention l'indépendance nécessaire pour lui permettre d'exercer efficacement ses fonctions à l'abri de toute influence indue. Pour les Nations unies, cet organe de prévention doit favoriser l'information du public par «la publication d'informations, y compris éventuellement de rapports périodiques sur les risques de corruption au sein de l'administration publique». Mieux encore, la Convention des Nations unies contre la corruption propose que chaque Etat-partie prenne des mesures appropriées. «Pour veiller à ce que les organes de prévention de la corruption soient connus du public et fait en sorte qu'ils soient accessibles lorsqu'il y a lieu, pour que tous faits susceptibles d'être considérés comme constituant une infraction établie conformément à la présente Convention puissent être signalés, y compris sous couvert d'anonymat.»
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Posté Le : 08/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Soir d'Algérie
Source : www.lesoirdalgerie.com