Algérie

De plus en plus d'établissements paralysés



De plus en plus d'établissements paralysés
Au deuxième jour de la grève menée par les différents syndicats du personnel de l'éducation, «on enregistre plus de 85% de suivi», a affirmé Larbi Nouar, président du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest).
Un chiffre confirmé par les autres syndicats. Ainsi, la crise persiste toujours dans le secteur de l'éducation. Le courant ne semble plus passer entre le ministère de l'Education nationale et les partenaires sociaux. Ces derniers, dont le Cnapest, l'Unpef (Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation), le CLA (Conseil des lycées d'Algérie) et le SNTE, ont affiché leur détermination à poursuivre leur mouvement de débrayage jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Alors que le département de Benbouzid avait annoncé dimanche dernier, à la veille du lancement de la grève à travers le territoire national, des augmentations des taux de plusieurs indemnités (qualification, documentation..) ainsi que la mise en place d'un référendum pour résoudre la problématique des 'uvres sociales. Cette situation s'est traduite par des établissements scolaires déserts dans tout le pays. Le Cnapest a annoncé qu'un taux de suivi dépassant les 85% a été enregistré au niveau du territoire national. «À Alger-Centre, le suivi a été de 82% tandis qu'à Alger-Est le taux a avoisiné les 90%», a précisé Larbi Nouar joint hier par téléphone. L'interlocuteur a déclaré que le taux record a été enregistré au niveau de la wilaya de Annaba avec 95% de suivi. Interrogé sur l'évolution de ce mouvement, le syndicaliste a annoncé que «la grève est maintenue», ajoutant qu'un «conseil national sera tenu aujourd'hui, afin de se concerter avec la base et évaluer les résultats». Le SNTE demande l'intervention du président de la République De son côté, le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) a adressé une lettre ouverte au président de la République, dans laquelle il a relevé les problèmes du personnel de l'éducation nationale, actuellement en grève. Le SNTE a appelé le président de la République à intervenir pour la gestion des litiges qui rongent l'éducation, à travers une révision du système indemnitaire et la révision du statut particulier qui doit «mettre à niveau les fonctions des travailleurs avec leur qualification». Le syndicat a stigmatisé le travail des commissions : « Monsieur le Président, nous avons frappé à toutes les portes sans résultat. Aujourd'hui, nous vous demandons de nous restituer nos droits volées.» La situation chaotique dans laquelle se retrouve aujourd'hui le secteur est le résultat, d'après le document, d'un régime indemnitaire défaillant. «Suite à l'apparition du régime indemnitaire du secteur de l'éducation nationale par le décret exécutif 78/10 paru le 24 février, nous avons constaté le gouffre flagrant entre notre régime et celui des autres secteur. D'autant plus que le statut particulier spécifique au personnel de l'éducation dans le décret exécutif 315/08 paru le 11 octobre 2008 a comporté des lacunes du point de vue classification, grade'»


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