Algérie

De nouvelles sessions de formation pour les journalistes dans les 48



De nouvelles sessions de formation pour les journalistes dans les 48
Poursuivant dans sa démarche de «professionnalisation» du métier du journaliste, le ministre de la Communication, Hamid Grine, a annoncé hier le lancement prochain d'une nouvelle série de sessions de formation au profit des journalistes. Ce sera pour le 7 décembre et cette fois ci, à la différence de ce qui s'est produit jusque-là, depuis le mois de juin 2014, le nouveau programme de formation ne concerne pas qu'Alger, Constantine et Oran, mais il est ouvert aux journalistes des 48 wilayas du pays. Aussi, les journalistes invités à y participer ne seront pas que ceux qui exercent dans les rédactions centrales, mais le «vaste programme» vise encore plus ceux qui sont justement loin de ces rédactions. Autrement dit, les correspondants de presse, ceux là qui n'ont eu de cesse de se plaindre de nombreux problèmes dans l'exercice de leur travail. L'annonce du ministre a été faite au cours d'une autre session de formation, dans la capitale, portant sur «les médias sociaux». A l'occasion, le premier responsable du secteur de la Communication a précisé que la formation ne sera pas académique, sans toutefois en donner plus de détails. Une conférence de presse sera tenue, probablement début décembre, pour donner les détails souhaités. Par ailleurs, et cela pour ceux qui désireraient découvrir le contenu des conférences données depuis le mois de juin 2014, dans le cadre de ces sessions de formation initiées par le ministère, un recueil de toutes les communications présentées est en cours d'élaboration.Des journalistes, des étudiants en journalisme et autres en profiteront. Depuis son arrivée au gouvernement, le ministre de la Communication, Hamid Grine, affirme son engagement à travailler de façon à «assainir» le secteur de toutes les contraintes, mais aussi des nombreuses failles qui vont à l'encontre d'une évolution positive de la profession. Grine a insisté sur «le cercle vertueux», la nécessité de réguler aussi bien la presse écrite qu'audiovisuelle,l'organisation des journalistes qui doit passer nécessairement par leur identification -d'où l'idée de la carte du journaliste professionnel- et autres actions. Une démarche que certains ont approuvé facilement et ont donc appuyé et que d'autres ont rejeté. Interrogé sur le sujet du jour, à savoir «le journaliste et les médias sociaux», le ministre a affirmé que les textes réglementant la diffusion de l'information sur les réseaux sociaux, de même que les chaînes de télévision privées, «sont à l'étude et en préparation». Pour en revenir au sujet de la session, «les médias sociaux» en l'occurrence,Sadok Hammami, le conférencier, qui vient de Tunisie et qui est directeur du Centre africain de perfectionnement des journalistes et des communicateurs, affirme qu'il n'est pas possible de réguler les médias sociaux. «Les expériences à travers le monde entier ont démontré qu'il n'était pas possible de réguler les médias sociaux». Dès lors, «l'autorégulation demeure le meilleur moyen pour défendre le journalisme, à travers la mise en place de chartes éditoriales à même de permettre l'exercice de la profession en toute responsabilité et indépendance». L'expert tunisien soutient que les médias sociaux doivent être utilisés comme «outils» au service du journaliste et que l'information tirée de ces réseaux doit être systématiquement vérifiée.C'est ce que font, indique le conférencier, «certains grands groupes médiatiques mondiaux qui sont arrivés à élaborer des chartes, lesquelles stipulent entre autres, que les médias sociaux sont des outils et non pas des jeux et soulignent la nécessité de vérifier les informations qui y sont véhiculées». Approuvant et appuyant ces dires, Hamid Grine poursuivra en affirmant qu'il «n'existe pas de liberté absolue. Le journaliste est dans l'obligation de s'astreindre à une autorégulation pour s'éloigner de l'insulte et la diffamation». Et le ministre de souligner que «même dans les pays les plus avancés, les journalistes sont soumis à des codes déontologiques».K. M.




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