Algérie

De nouvelles plages pour les Algérois



De nouvelles plages pour les Algérois
Dans les 14 communes du littoral, c'est le même constat : des plages sont autorisées à la baignade mais n'offrant guère toutes les commodités. Une cinquantaine de plages seront ouvertes à la baignade cette saison, dont une dizaine de nouvelles et où des travaux d'assainissement ont été achevés. A Zéralda, 5 plages seront ouvertes. Cette année encore, des concessions seront cédées aux jeunes de la commune qui par leur comportement auront bon nombre de citoyens mécontents contre eux. « On a mis des points de location à la disposition des jeunes, l'appel d'offres a été déjà lancé », souligne Khatir Mouhib, P/APC. Ces jeunes souvent montrés du doigt, ne disposeront à l'occasion que d'espaces réduits.« Un espace de 9 m2 seulement leur servira pour le dépôt de leur matériel, la plage est libre d'accès et elle est gratuite », insiste l'élu. « Nos plages restent très attractives. Des travaux ont été menés sur la bande côtière de Zéralda qui s'étend sur 8 km. La Protection civile et la gendarmerie vont en assurer la protection. Plus d'une centaine de gendarmes sillonneront ces espaces », indique-t-il. Trois administrateurs qui auront plusieurs employés sous leur ordre seront installés sur les plages et resteront en contact avec les autorités. « L'expérience menée l'année dernière sera renouvelée cette année. 12 équipes ont été mises en place également dans le cadre de « Blanche Algérie » pour le nettoiement des plages, opération à laquelle est associée l'APPL. Une nouveauté aussi cette année, la commune va accueillir les invités du Panaf. « Ce qui nous oblige à plus d'effort. Le Village africain de Sidi Menif sera aménagé à l'occasion pour accueillir les participants », indique Khatir.Dans la commune voisine, Staouéli, seules trois plages seront ouvertes à la baignade où des jeunes pourront là aussi disposer de concessions. Plus loin, à Aïn Benian, la plage artificielle, longtemps programmée, sera ouverte aux Guyotvillois et aux estivants venus de l'Algérois et des autres wilayas. Le P/APC, à qui est confié la « gestion » des espaces, affirme qu'en plus de la plage artificielle La Madrague, trois espaces seront ouverts : Jeunesse, Grand Rocher et El Djamila. A Raïs Hamidou, trois nouvelles plages devraient ouvrir, s'enorgueillit le P/APC Zaïoua Boudjemaâ.« La Grande Vigie, Rascasse et Sport nautique seront ouvertes, elles s'ajoutent au 8 autres de l'année dernière », relève l'élu qui indique que tout est mis en 'uvre pour faciliter le séjour des plaisanciers. « Aucune mesure n'est prise pour la cession des espaces, les plages étant ouvertes à tous », insiste le maire qui annonce la prise en charge du projet de port de plaisance qui coûtera 11 milliards de centimes. De nouvelles plages ouvertesL'ex-Saint Eugène (Bologhine) n'a pas ouvert ses plages aux plaisanciers. L'effort cette année, nous signale le P/APC, c'est d'en ouvrir deux, l'Eden et la Poudrière. Bab El Oued a fait un effort aussi pour permettre un meilleur séjour des plaisanciers. Les pêcheurs qui se trouvaient à la berge ont été délocalisés comme leurs collègues de l'ex-Saint Eugène. Il est à noter que plusieurs communes comme Hussein Dey, Mohammadia, El Harrach, Alger-Centre et Sidi M'hamed ne disposent pas d'espaces, alors qu'elles ont accès à la mer. La saison estivale à l'est d'Alger s'annonce d'ores et déjà houleuse. En effet, les premiers estivants sont confrontés à un problème de taille qui ferait détourner plus d'un de ces lieux à haute fréquentation, il s'agit principalement des voies d'accès à cette région marquée par d'interminables embouteillages qui souvent bloquent les routes menant à ces petites villes balnéaires, telles que Aïn Taya, El Marsa, Tamentfoust, Decca Plage, El Kadous, etc.Les villégiateurs peuvent accéder aux plages du littoral est de la capitale, par le CW 149 qui fait jonction avec la RN 24 au niveau de Aïn Taya, ou par celle-ci qui longe la côte et se rattache au niveau de Quahouet Chergui au CW 111. Ceux qui viennent de Réghaïa sont dans l'obligation de traverser le centre-ville pour rejoindre les plages de Réghaïa ou de Heuraoua. S'ajoute à cette situation, le manque d'infrastructures touristiques pouvant mettre en valeur l'immense potentiel touristique laissé en jachère. Les capacités d'accueil sont réduites à leur expression la plus médiocre. Le cas de Bordj El Bahri illustre à lui seul ce manque d'intérêt envers toute la région en matière de développement touristique. Avec quatre plages autorisées à la baignade, la commune n'est paradoxalement dotée ni d'hôtels ni de terrains réservés aux campeurs. Outre cette situation pénalisante pour les estivants, un autre constat déplorable est cependant à relever au niveau de cette commune, il est question d'une plage classée autorisée à la baignade mais qui ne répond nullement aux normes en la matière.Cette plage connue des Algérois sous le nom « Ondines », est livrée à l'incivisme de certains habitants du quartier qui déversent leurs eaux usées à même la plage. Concernant les autres plages autorisées à la baignade à Bordj El Bahri, nous nous demandons par quel miracle elles l'ont été, car elles présentent tous les signes d'une pollution évidente. El Kadous, une plage qui dépend de la commune de Heuraoua, est toujours menacée par le débordement des eaux du lac de Réghaïa. « Une digue a été réalisée avec les propres moyens de l'APC, mais elle a fini par céder en hiver, les eaux du lac se sont frayées un chemin vers la plage », nous dira le P/APC, Mameuri Ali. Mais il rassure : « La plage est toujours autorisée à la baignade ». Alors que la qualité des eaux du lac est très altérée par une pollution avérée, n'est-ce pas là un paradoxe ' A Bordj El Kiffan, les plages ont perdu de leur éclat de naguère, les multiples opérations de nettoiement effectuées par l'APC en vue d'accueillir les estivants dans des conditions meilleures que celles de l'année précédente n'ont pas eu raison de la dégradation programmée de ces sites.Réghaïa, la seule plage autorisée à la baignade pour cette saison, ne peut à elle seule contenir tout le flux d'estivants qui viennent de toutes les régions limitrophes. A Aïn Taya, la plage Les Tamaris, principal site de baignade, est toujours fermée aux vacanciers, les travaux de renforcement de la côte étant en cours. ces derniers semblent s'éterniser


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