Algérie

De nouvelles mesures à partir d'octobre: Tous les navires n'accosteront pas à Alger



Le ministère des Transports a annoncé, hier, de nouvelles mesures, prises lors d'un Conseil interministériel, pour décongestionner les ports nationaux, en particulier celui d'Alger, qui rentreront en vigueur à partir du mois d'octobre prochain.

Selon un communiqué du département de Amar Tou, à partir du 1er octobre, le port de la capitale n'accueillera plus les navires transportant les cargaisons de rond à béton et de bois, les produits alimentaires et les marchandises diverses non conteneurisés, ainsi que les car-carries (navires pour les véhicules). Cette décision a été prise suite à l'encombrement constaté au niveau du port d'Alger où les navires en rade attendent par dizaines pendant plusieurs jours avant de pouvoir accoster pour décharger leurs cargaisons. Cette situation se traduit par des impacts financiers extrêmement pénalisants pour l'économie, augmentant ainsi le taux de fret et les primes d'assurances, les taxes de congestion et les surestaries, selon le communiqué du ministère.

Cette décision intervient également pour assurer une meilleure fluidité des trafics portuaires à travers une utilisation optimale de l'ensemble des infrastructures. La partie du trafic qui sera retirée du port d'Alger va être dispatchée vers d'autres ports. Ainsi, les navires car-carries déchargeront aux ports de Djen-Djen, Mostaganem et Ghazaouet. Par ailleurs, les ports d'Oran, de Béjaïa, de Annaba, de Skikda, de Mostaganem, de Djen-Djen, de Ghazaouet, d'Arzew et de Ténès devront, en plus de leurs activités habituelles, traiter les autres catégories de produits concernés par cette décision importés par voie maritime, à savoir le rond à béton et le bois, les produits alimentaires et les marchandises diverses livrés sans conteneurs.

Le ministère des Transports appelle l'ensemble des intervenants dans le secteur, armateurs, importateurs, transitaires et auxiliaires maritimes, à prendre attache avec les entreprises portuaires pour les modalités pratiques liées à l'application de cette décision. Une chose est sûre, c'est que la circulation routière de et vers le centre-ville de la capitale va sensiblement s'améliorer si le port d'Alger n'accueillera plus les catégories de marchandises citées dans le communiqué du ministère. Reste à attendre les réactions des concernés, à savoir les importateurs, notamment les concessionnaires de véhicules, pour connaître leur avis sur ces mesures.




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