Algérie

De nouvelles arrestations à travers le pays



Les arrestations tous azimuts contre les activistes du Hirak continuent de rythmer la vie nationale du pays. Des dizaines de jeunes, femmes, hommes, personnes âgées ont été interpellés, ces deux dernières semaines, par les services de sécurité, à travers le territoire national.Parmi les citoyens arrêtés figurent également des mineurs, c'est d'ailleurs le cas à Boumerdès, où un jeune de 17 ans, Moussa Albour, a été arrêté le 2 mars 2022, devant son lycée, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Vendredi 4 mars, toujours à Boumerdès, Zaïd Abderrahmane a connu le même sort, dans son village Toursal, dans la commune de Timezrit. Dans la capitale, Alger, plusieurs personnes ont été également interpellées, parfois avec perquisition de leur domicile, c'est le cas de Lamouri Boulamidi, interpellé chez lui le 4 mars.
Le jeune Mohamed Bouzouaoui, arrêté à Alger le 22 février, a été placé, le 28 du même mois, sous mandat de dépôt par le juge d'instruction du tribunal de Baïnem.
À Oran, Fayçal Ben Ali, Karim Hamza Ilyas et Nabil Bahloul, arrêtés respectivement les 20, 21 et 22 février, ont tous été placés sous mandat de dépôt, le 28 février.
Depuis deux semaines, à Tizi Ouzou, les services de police ont opéré des interpellations contre des activistes, dont certains sont en garde à vue depuis plusieurs jours, c'est le cas de Merzouk Aït Younès, enseignant à la retraite, arrêté par la Gendarmerie nationale, avec perquisition de son domicile, à Iboudraren, le 25 février dernier.
Kara Belkacem, ancien gestionnaire, à la retraite, connu pour son travail associatif, a été arrêté le 27 février à Aït Ouacif, avant d'être dirigé vers Tizi Ouzou, toujours selon la CNLD, qui fait état également de l'arrestation de Tahar Khouas, le 28 février, par des éléments des services de sécurité, avec perquisition de son domicile à Arous, à Larbâa Nath Irathen.
Des jeunes, des étudiants, des femmes sont également interpellés dans d'autres régions du pays. Il ne se passe pratiquement pas un jour sans que le Comité national de défense des détenus recense des arrestations à travers le pays. Que ce soit à Tlemcen, à Oran, à Mostaganem, à Alger, à Béjaïa, à Annaba, à Batna ou à Adrar, les interpellations se suivent et se ressemblent, avec des placements sous mandat de dépôt.
Dans une nouvelle liste des détenus d'opinion, mise à jour le 3 mars, le Comité national pour la libération des détenus recense quelque 306 personnes qui croupissent en prison à travers le territoire national.

Karim B.


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