Les virus de l'hépatite B et C constituent aujourd'hui un véritable problème de santé publique et sont à l'origine, pour la majorité des cas, de cirrhose et de cancer hépatocellulaire. Selon les spécialistes, des progrès ont été réalisés depuis une décennie en matière de prise en charge de ces pathologies avec l'introduction du vaccin contre le virus de l'hépatite B, la biologie moléculaire pour la détection du virus de l'hépatite C et la thérapeutique mise à la disposition des patients.
Le traitement standard des hépatites virales utilisé à ce jour est l'association d'intérferon pégylé alpha 2a et ribavirine. Leurs prévalences augmentent d'année en année, c'est ce qui inquiète les spécialistes qui insistent sur la mise en place d'une stratégie de prévention. Si l'hépatite C est estimée aujourd'hui entre 1 et 3%, l'hépatite B est considérée trois fois plus fréquente, surtout en pratique hospitalière, ce qui met en cause l'hygiène hospitalière. L'hépatite post transfusionnelle est la plus fréquente, et elle évolue dans 80% des cas vers la chronicité. La prise en charge est aujourd'hui assurée dans des centres de référence et les traitements sont mis à la disposition des malades au niveau de leurs structures régionales. Une enveloppe de 3,5 milliards de dinars a été dégagée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Le nombre de cas d'hépatites B et C en Algérie enregistrés en 2007 est respectivement de 1400 cas d'hépatite B, de 1000 cas d'hépatite C. Les traitements contre les virus des hépatites B et C semblent connaître de nouvelles évolutions. Des études ne cessent de démontrer des taux élevés dans la guérison de ces maladies qui touchent de plus en plus de personnes dans le monde grâce à de nouvelles molécules. Les résultats du congrès de l'association américaine de l'étude du foie qui s'est tenu en novembre dernier à San Francisco aux Etats-Unis ont été présentés jeudi à plus de 200 médecins spécialistes en gastroentérologie venus des différentes wilayas du pays à l'hôtel Sheraton à Alger.La rencontre a permis à ces praticiens, qui font face à des cas de plus en plus nombreux d'hépatites, de prendre connaissance des nouvelles molécules et schémas thérapeutiques pour mieux prendre en charge leurs patients. Les intervenants ont mis l'accent sur la nouvelle étude indépendante présentée lors de ce congrès concernant le traitement de l'hépatite C. Ils parlent d'un « nouveau régime posologique à base d'un traitement avec Pegasys (Peginterferon alfa 2a) et Copegus® (ribavirine). Le traitement est prolongé jusqu'à 72 semaines. Ils en résulte des taux de guérison plus élevés pour les patients atteints d'hépatite C comparativement aux traitements impliquant un autre type d'interferon pégylé ». Ces données, explique le Dr Debzi, montrent que la prolongation du traitement par ce nouveau schéma thérapeutique offre une meilleure chance de guérison lorsque le malade ne répond pas au traitement traditionnel, c'est-à-dire avec l'interféron pegylé associé à la ribavirine, dans un communiqué rendu public par le laboratoire Roche, organisateur de cette rencontre. Les auteurs ont examiné l'incidence des effets indésirables par année de traitement, ce qui leur a permis de découvrir que les patients traités pendant 72 semaines présentaient une incidence moins élevée que ceux traités pendant 48 semaines (8,1 contre 10,1 effets indésirables). En outre, pour chaque patient guéri, le nombre d'effets indésirables était moins élevé dans le groupe traité pendant 72 semaines que dans le groupe traité pendant 48 semaines (55 contre 100). Les auteurs ont donc conclu que, du point de vue de l'efficacité et de l'innocuité, le schéma de 72 semaines par Pegasys et Copegus est la durée de traitement recommandée pour les patients qui n'ont pas répondu au traitement antérieur par péginterféron alfa-2b/ribavirine.La contamination est aussi due au manque de matérielPour une meilleure prévention des hépatites, les spécialistes ont mis l'accent sur l'amélioration des conditions d'hygiène dans les structures de santé et dans la disponibilité des équipements ainsi que sur leur stérilisation. Le Dr Debzi, spécialiste en hépatologie au CHU Mustapha Bacha, a indiqué que les services de gastro-entérologie « ne sont pas dotés de suffisamment de matériel tel que les endoscopes. Un seul appareil d'endoscopie pour l'examen de 40 malades par jour est insuffisant et empêche la stérilisation », a précisé le Dr Debzi. Il a ajouté que le non-respect de ce délai expose les patients à d'autres maladies. Le Dr Debzi a appelé à ce propos les chirurgiens dentistes à utiliser les autoclaves pour la stérilisation de leurs équipements médicaux afin de se prémunir contre la propagation de l'hépatite virale qui est favorisée par l'absence d'hygiène.
salam alikom, mon pere a u une contamintion viral C et heureusement l intervention chirugical pr enleve la VB. je remercie boco les chirugien CHU zeralda. CE TYPE DE RENCONTRE EST TRES RECOMONDE
farid M - laborantun - alger, Algérie
26/07/2014 - 207768
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Posté Le : 28/12/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djamila Kourta
Source : www.elwatan.com