Algérie

De nouveaux secteurs présents


Le Salon international de la sous-traitance se tiendra du 21 au 24 novembre au niveau de la Safex, pour accueillir 92 exposants. Résultat d'une volonté politique qui vise à hisser la part de la production industrielle à 10% dans le PIB, contre les 5% actuels.Nedjma Merabet - Alger (Le Soir) - Hormis les secteurs traditionnellement présents au salon, que sont la mécanique, l'électronique, la plasturgie, le caoutchouc, la cimenterie, le transport en général (ferroviaire, tramway, métro...), la téléphonie, etc., le montage automobile et l'énergie seront également au rendez-vous, avec la présence de marques automobiles sud-coréennes, Sonatrach et Sonelgaz. Le ministère de la Défense est aussi présent, en tant qu'acteur industriel majeur. Le secteur énergie est immédiatement générateur de sous-traitance, rappelle M. Tibaoui, intervenant lors de la conférence de presse annonçant le salon et l'un de ses organisateurs. Tandis que pour l'automobile, il faudra attendre au moins une dizaine d'années avant que le montage n'engage une activité de sous-traitance. Il faut pour ceci atteindre d'abord un seuil minimum de voitures sortant des usines algériennes. Un chiffre considéré encore faible par les intervenants, en comparaison avec la production marocaine en termes de montage automobile, ou à la production de pièces détachées en Tunisie. Le salon vise donc à se faire rencontrer les grands groupes, ou donneurs d'ordre, avec les PME et les TPE (très petite entreprise), très peu connues par les premiers. Le développement de la sous-traitance est considéré comme primordial pour atteindre un niveau de compétitivité industrielle à l'échelle internationale, ce qui a imposé une politique volontariste du gouvernement dans ce sens. A ce propos, l'Algérie participe au concept onusien qui consiste en la mise en place d'une base de données de la sous-traitance. Global Group, selon son directeur de la sous-traitance, M. Shriyet, a par ailleurs collaboré avec la Cnan et l'Ansej pour lancer la double stratégie d'adaptation et homologation des sociétés déjà impliquées, et d'accompagnement complet pour les nouvelles arrivées. A titre d'exemple, la Sonatrach a importé 550 000 positions de pièces importées, un chiffre évalué à environ 55 milliards de dollars, dont 14 seulement de part d'intégration nationale, dont une faible part est captée par le marché de la sous-traitance. L'objectif à plus ou moins long terme est de permettre non seulement le développement de la sous-traitance comme base de l'essor industriel, mais encore de créer une dynamique pour que les entreprises algériennes aient la capacité d'exporter leurs productions, notamment vers l'Afrique.
C'est en tout cas ce qu'affirme la représentante du ministère de l'Industrie. Cette institution a d'ailleurs mis en place une plateforme pour la création de centres techniques, l'accompagnement pour la mise en place de clusters ou encore de pôles de compétitivité.
N. M.
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