Algérie

De nouveaux investissements prévus



Linde Gas Algérie a investi, depuis 2005, plus de 136 millions d'euros. Entre 2008 et 2012, il a été et sera injecté quelque 64 millions d'euros, dont 30 millions dans une nouvelle unité de séparation d'air à  Réghaïa. «Ces chiffres révèlent que Linde Gas Algérie va dépasser de manière substantielle ses engagements contractuels signés en 2005, lors de la prise de participation à  hauteur de 66% des parts de l'ENGI», indique-t-on. Depuis ce rachat d'actions, Linde Gas Algérie a considérablement augmenté ses actifs en Algérie. Elle dispose désormais de 13 unités de production, 2 de protoxyde d'azote, 4 usines de production de CO2, 3 unités de production d'acétylène et 4 de séparation d'air (Réghaïa, Skikda, Arzew, Hassi Messaoud). Grâce à  cet outil de production, mais aussi à  un réseau de distribution composé de 48 dépôts, Linde Gas Algérie s'impose comme leader sur le marché national des gaz industriels et médicaux. L'entreprise a augmenté ses ventes de 25% en 2011 par rapport à  l'année 2010. La réalisation d'une nouvelle unité de séparation d'air et d'une autre, de production des gaz de l'air à  Réghaïa, s'inscrit en droite ligne d'une stratégie de développement dont la finalité première est de répondre aux besoins nationaux en gaz industriels et médicaux et de réduire l'importation. Les dirigeants de l'entreprise n'hésitent pas non plus à  nourrir l'ambition de s'investir dans l'exportation. «Nous allons produire des gaz mélange qui aujourd'hui sont importés. Notre objectif est d'augmenter la production locale pour limiter l'importation et tendre vers l'exportation», souligne le docteur Pierre Chevallier, PDG de Linde Gas Algérie. Par souci d'autonomie pour la distribution et la commercialisation, l'entreprise a également acquis, en 2011, 16 citernes à  gaz de l'air et 7 citernes de transport de CO2, avons-nous appris auprès des responsables de l'entreprise. Linde Gas Algérie vient d'introduire dans le pays une technique de soins à  domicile appelée l'oxygénothérapie. D'autres projets sont également en chantier, comme celui qui consiste à  récupérer les fumées industrielles pour les traiter et les injecter dans les stations de dessalement de l'eau de mer en tant que CO2.
 


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