Le parking à étages de l'avenue Zaamouche sera t-il réceptionné à la date
prévue, c'est-à-dire au mois de juin prochain ? Rien n'est moins sûr,
semble-t-il, et ce selon une déclaration de M. Bouras, l'un des vice-présidents
de la mairie de Constantine à qui est dévolue la gestion et le suivi des
travaux du dit édifice.
En effet, ce responsable, tout en
faisant état de son optimisme quant à une réception de l'ouvrage en question,
même plus tôt que prévu, soit pour le mois de mai 2010, n'en a pas moins laissé
apparaître quelques soucis et des interrogations. Ainsi, en évoquant l'une des
dernières grosses réalisations qui reste à concrétiser et qui concerne la
deuxième cage d'escalier, confiée à l'Entreprise nationale des grands ouvrages
d'art (ENGOA), il reconnaîtra qu'elle n'a toujours pas ouvert son chantier. Et
pour son lancement, la municipalité compte lui adresser dès la semaine
prochaine une mise en demeure. C'est dire que le feuilleton afférent à la
réalisation de ce parking à étages, qui a tant défrayé la chronique
constantinoise depuis pas mal de temps déjà, risque encore de durer et de faire
parler de lui et surtout de ses retards.
Il y a lieu de rappeler que le
premier contrat signé pour la construction du dit ouvrage, en 2000, prévoyait
une durée de réalisation de 14 mois, soit une fin des travaux pour 2003.
Cependant, c'est compter sans les aléas relevant de plusieurs problèmes
techniques quelquefois, ou alors la pénurie de certains matériaux de
construction et d'autres facteurs encore qui ont régulièrement arrêté ou
ralenti les travaux de réalisation.
Plusieurs entreprises se sont
succédé par la suite et les résiliations de contrats n'ont pas manqué non plus.
Avec à la clé des lenteurs enregistrées à chaque fois pour la finition de ce
projet, sur lequel la ville du vieux rocher tablait beaucoup pour la solution
de ses nombreux et complexes problèmes de stationnement. Lenteurs et retards
qui ont pour effet de gonfler démesurément les volumes des financements. Ainsi
les besoins, qui étaient au départ de 26 milliards de centimes, n'ont eu de
cesse de grimper de période en période. Selon les calculs de la commission
d'enquête de l'APW, créée pour vérifier l'utilisation de l'argent public
englouti par ce projet, elle le situe maintenant à 66 milliards, qui peuvent
encore grimper à 80 ou même 90 milliards de centimes, d'après une confidence
qui nous a été faite auparavant par son président.
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Posté Le : 23/02/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com