Algérie
  1. ALGERIE
  2. Articles

De nouveaux créneaux à promouvoir


L'Algérie dispose de potentialités réelles pour non seulement développer l'algoculture, mais aussi encourager l'investissement dans la création d'industries de transformation de ce créneau porteur. Il existe en Algérie plus de 400 espèces d'algues, selon la présidente du comité des algues, Nadia Moussi. Notre interlocutrice est sous-directrice de l'aménagement des sites aquacoles au ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques (MPRH). Un comité interministériel (CIM) (MPRH et ministère de l'Enseignement et de la Recherche scientifique) a été créé le 21 octobre 2001. La création de ce comité vise essentiellement la mise en valeur des ressources en algues en Algérie. Parmi les autres objectifs recherchés, figure la création d'unités de production et de transformation des algues. L'algoculture demeure une filière encore inconnue chez nous, mais qui mérite d'être prise en charge, car les activités de production et de transformation des algues sont génératrices de richesses économiques et de création d'emplois sans détruire l'environnement.A signaler la mise en place d'une équipe de recherche sur les algues au sein du Centre national de recherche et de développement des activités de la pêche et de l'aquaculture (CNRDPA) de Bou Ismaïl dans la wilaya de Tipaza, ainsi que l'inscription d'un axe spécifique de recherche inhérent à toutes les étapes de la production et de la valorisation des algues à forte valeur ajoutée dans le cadre du programme national de recherche sectorielle. Néanmoins, des dispositifs législatifs et réglementaires régissant l'exploitation des algues et la création d'établissements d'algoculture n'ont pas encore vu le jour en Algérie. « Dans le cadre du schéma directeur des activités de la pêche et de l'aquaculture, nous avons inscrit une dizaine de projets pour la création d'établissements d'algoculture qui devront être réalisés par les opérateurs privés. La concrétisation de ces projets permettra la production annuelle de 85 tonnes d'algues et la création de 44 emplois », a affirmé Nadia Moussi.