De nombreux secteurs identifiés

De nombreux secteurs d'activité ont été identifiés pour renforcer la coopération entre investisseurs algériens et suisses. Lors du forum d'affaires algéro-suisse organisé à Alger à l'initiative du Forum des chefs d'entreprise (FCE), le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a souligné que les investisseurs helvétiques ont affiché leur intérêt pour les secteurs du médicament, l'industrie agroalimentaire et les services.« La Suisse est un partenaire important pour l'Algérie. Aussi, nous souhaitons, dans le contexte économique actuel, voir ses entreprises s'impliquer davantage dans la stratégie de relance de l'industrie nationale », a souligné le ministre. Il a fait savoir que les grands groupes suisses dans l'agro-industrie, l'automation et l'énergie, la grande distribution, le pharmaceutique et l'équipement médical, la chimie, le bâtiment et les matériaux de construction, le transport ou l'horlogerie, le consulting et la formation, réalisent de bonnes affaires en Algérie, malgré une présence discrète. Le ministre a signalé aux partenaires suisses que l'Algérie est en train de réformer son code des investissements, précisant que l'aboutissement de ce projet est « proche » et qu'il devra être présenté la semaine prochaine à l'APN. « Dans l'intervalle, nous travaillons inlassablement à l'amélioration des conditions d'accueil et de traitement des investissements », a-t-il ajouté.De son côté, le président du FCE, Ali Haddad, a estimé important de « renverser la tendance actuelle » concernant les échanges commerciaux. Selon lui, parmi les entreprises étrangères installées en Algérie, seulement 0,5% sont suisses. En outre, il a qualifié le volume des échanges commerciaux entre les deux pays de très timides, « même s'ils ont augmenté de 38% de 2011 à 2014 avec respectivement 858 millions de dollars et 1,2 milliard de dollars ». « Nos exportations vers la Suisse, essentiellement des hydrocarbures, ont connu une baisse de 86% alors que nos importations ont presque doublé (90,5%), passant de 601 millions de dollars à 1,145 milliard de dollars », a-t-il ajouté.De son côté, l'ambassadrice suisse à Alger, Muriel Berset, a souligné l'importance du développement de la ressource humaine. D'ailleurs, des sessions de formation sont prévues pour les jeunes Algériens. Le président de la Chambre de commerce et d'industrie Suisse-Algérie, Alain Rolland, a fait savoir que les chefs d'entreprise s'intéressent également au secteur des énergies renouvelables, comme il a informé de l'organisation prochaine de rencontres d'affaires en Suisse pour permettre aux opérateurs algériens de se placer sur ce marché.