Algérie

De nombreux points de vente de moutons ouverts



De nombreux points de vente de moutons ouverts
Au centre de la capitale et dans certaines communes résidentielles, l'on constate moins d'anarchie que dans la banlieue, où des endroits entiers ont été transformés en véritables écuries.Les effluves de l'Aïd El Adha commencent à titiller les narines des Algérois. De nombreux points de vente de moutons sont ouverts à travers la capitale, au grand bonheur de certains et aux dépens de bien d'autres. Au centre de la capitale et dans certaines communes résidentielles, l'on constate moins d'anarchie que dans la banlieue, où des sites ont été transformés en de véritables écuries.A Hydra, signale-t-on, il n'y pas l'ombre d'un mouton, alors qu'à Kouba, des points de vente existent, mais dans des locaux ouverts pour la circonstance, notamment à la cité Lotissement. Même à La Casbah qui, d'habitude, sent le cheptel à l'approche de l'Aïd, on ne trouve que des bottes de foin proposées sur la voie publique, à côté de la mosquée Ketchaoua, par des jeunes dés?uvrés. Toutefois, à Oued Koreïch, place Barreaux rouges et à Djenane Hacene, des centaines de bêtes sont proposées à la vente depuis plusieurs jours déjà.Une affluence appréciable de citoyens y est remarquée. L'on signale aussi la présence d'un important troupeau sur la route menant vers Chevalley. Tout compte fait, dans les communes intra muros, les points de vente des moutons sont plutôt moins importants. Mais dans les communes limitrophes, le constat est tout autre. Aux Eucalyptus, à titre d'exemple, l'on rencontre de nombreux vendeurs à l'entrée de la municipalité ou du côté d'Ouled Belhadj. Idem pour Dergana, dans la commune de Bordj El Kiffan, des centaines de bêtes sont exposées dans l'agglomération urbaine.A Sidi Lahcen, dans la commune de Baba Hassen, les habitants commencent d'ores et déjà à se plaindre des désagréments causés par les odeurs nauséabondes que dégagent les espaces improvisés pour la vente d'ovins.Un point de vente, indique-t-on, est ouvert chaque année et fonctionne sans le respect des normes de salubrité, ce qui suscite l'indignation du voisinage, qui prend quand même son mal en patience.«Il faut supporter cette situation et attendre que l'Aïd passe pour revenir à la normale», nous dit un résidant de cette cité.A Ouled Fayet, les moutons sont vendus sur la voie publique, dans des espaces verts jouxtant la route. Mais dans la commune de Gué de Constantine, la situation se présente autrement cette année. Un habitant nous a confié que les maquignons ne sont pas venus comme c'était le cas les années précédentes : «Cette année, ce sont de jeunes revendeurs, ayant loué des locaux commerciaux, qui profitent de l'Aïd El Kébir pour gagner de l'argent.» Selon lui, «la vente se fait en deuxième, voire troisième main. C'est pourquoi les prix sont relativement plus élevés que l'année précédente, et ce, malgré le nombre important de points de vente ouverts».En fait, les prix sont loin d'arranger tout le monde, notamment les petites bourses.«Un petit agneau est proposé à 34 000 DA, alors que les bons moutons sont cédés à pas moins de 57 000 DA», nous dit un vendeur. «Toutes les bourses peuvent se permettre le sacrifice, à condition de ne pas être très regardant sur le volume !», argue un revendeur, qui dit avoir écoulé une vingtaine de bêtes et que la grande affluence est attendue dans les tout prochains jours, qui précèdent la fête de l'Aïd El Adha.




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