Algérie

De mauvaises surprises !



De mauvaises surprises !
Conséquences - Si les réseaux sociaux peuvent amener à nouer de nouvelles connaissances, des découvertes et des solutions à certains problèmes, ils peuvent aussi être à l'origine de situations compliquées.Certes, chacun peut créer un compte avec le pseudo qu'il désire s'il ne veut pas s'afficher, mais cette solution peut s'avérer préjudiciable. Et on a même assisté à des divorces. Le cas de Lila, une enseignante de 35 ans, est très édifiant.
Son mari, cadre supérieur dans une grande entreprise multinationale, l'a trahie en tissant des relations avec d'autres femmes qu'il «pêchait» sur Facebook. Lila, qui consacre tout son temps à son travail et à sa petite famille, ne fait même pas partie des utilisateurs de ce fameux site de socialisation, qui compte près de cinq millions «d'adeptes» en Algérie. «Comme par hasard, mon désormais ex-mari tentait de nouer une relation amoureuse avec une de mes amies et collègues de travail, qui le connaît parfaitement, puisqu'elle nous a rendu visite à plusieurs reprises.
Il est allé jusqu'à lui mentir, en lui disant qu'il était célibataire et qu'il avait l'intention de l'épouser. Leur relation virtuelle a duré plusieurs semaines, avant qu'ils se rencontrent dans un salon de thé à Alger», se rappelle notre interlocutrice, les larmes aux yeux. «Ma copine a été surprise lorsqu'elle a découvert qu'il s'agissait bel et bien de mon mari. Elle a pris la fuite, en m'appelant tout de suite au téléphone pour m'informer. Par la suite, elle m'a donné son pseudo sur le fameux site et là j'ai découvert toutes ses trahisons», ajoute-t-elle.
Pris en flagrant délit, le mari tentait de se justifier, en vain. Lila a décidé de mettre fin à une vie conjugale qui a duré plus de dix ans. «Ce sont mes trois enfants qui en sont les principales victimes.
La procédure de divorce est en cours et même les tentatives de la juge de nous réconcilier ne m'ont pas convaincue puisqu'il s'agit avant tout de ma dignité qui a été bafouée», sanglote-t-elle.
Des histoires pareilles sont devenues, ces dernières années, une des principales affaires traitées par les tribunaux, à en croire plusieurs avocats interrogés sur le sujet. L'addiction à Facebook peut aussi être à l'origine de la perte d'un emploi. «Un de mes collègues a pris une semaine de congé, arguant que sa mère était malade et qu'il devait être à son chevet.
Pendant cette période, il passait au moins six heures sur Facebook, ignorant que son responsable hiérarchique comptait parmi ses amis sur ce site. A son retour, il a été renvoyé par le gardien, qui lui a remis sa lettre de licenciement», témoigne Mohamed, cadre dans une entreprise publique à Alger. «Comme pour l'informer que sa tricherie a été démasquée, son responsable direct lui a écrit un message sur le même site, lui expliquant que Facebook n'est pas un hôpital où on peut être au chevet d'un malade», ajoute notre interlocuteur, précisant qu'il connaît plusieurs autres personnes qui ont perdu leur emploi à cause de l'utilisation abusive d'internet.


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