Algérie

De mal en pis



Le club de Laquiba vit actuellement le pire moment de son histoire. Il n'arrive pas à trouver des fonds pour combler le vide qui endure depuis l'entrée du club au professionnalisme. Après la crise administrative, le départ du président du club sportif amateur (CSA) et de Gana, directeur de la société sportive par actions (SSPA), rien ne semble avancer.
Le club n'arrive toujours pas à se délier les mains de la crise, il rencontre d'énormes difficultés pour asseoir sa stabilité. Si nous citons la dernière crise qu'a vécue le club avec des grèves à répétition des joueurs, pour non paiement de leurs salaires, y compris le staff technique et administrative, alors que la masse salariale mensuelle avoisine les 2 milliards de centimes. Vient s'ajouter à cela, la situation des catégories des jeunes avec leurs staffs. Il est clair que le Chabab vit actuellement les moments les plus difficiles de son histoire. Pour cela, l'élection de Mokhtar Kalem qui s'est déroulée, il y a 10 jours de cela à la tête de la direction du CSA, pourra apporter une certaine baisse de tension aux affaires du club. L'ex-joueur belcourtois veut d'abord débloquer la crise et empêcher les joueurs de poursuivre la grève à la veille d'une coupe arabe. Voilà maintenant que la reprise est faite, que pourra avancer Kalem aux joueurs ' Ces derniers lui ont donné du temps pour régler le problème de paiement des salaires. Entre temps, les joueurs se concentrent sur leurs matchs, surtout qu'ils sont alignés sur les trois fronts, championnat, coupe d'Algérie et arabe. La dernière sortie du président du CSA n'a pas été du tout salutaire aux joueurs, leurs proposant la révision des salaires qui trouve exorbitant car il se trouve dans l'incapacité de payer leurs dus. Cette sortie est due à la situation financière catastrophique que traverse le club. Faute de trouver d'éventuels sponsors ou investisseurs, la direction n'a pas d'autres choix d'alléger les dépenses à cause d'une mauvaise gestion. Kalem se dit frustré par certaines recrues qui perçoivent des salaires sans qu'elles soit alignées et sans aucun rendement. «Pourquoi payer des joueurs avec des sommes faramineuses sans aucun rendement ' Ces dirigeants (recruteurs) sont à blâmer», dira Kalem en enchaînant «vous trouvez normal que les joueurs ne sont pas payés pendant des mois et que personne ne bouge le petit doigt. Il faut sauver le club de la dérive. Voilà les raisons de mon retour aux affaires du club». A ce train, le Chabab connaîtra sûrement une grande saignée dés l'ouverture du mercato qui s'ouvrira dans quelques jours. Le coach belouizdadi Fouad Bouali, n'est pas resté insensible à la crise. Il appelle les dirigeants à prendre leurs responsabilités. Il y a urgence et c'est à eux de trouver les solutions pour éviter la saignée. L'avenir du club est en jeu.


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