La tension perceptible la veille a fini par se manifester hier, aidée par les échos provenant de la marche réprimée d’Alger. Quelques échauffourées ont éclaté à Sidi Aïch où des dizaines de jeunes manifestants se sont attaqués à coups de pierre au siège de la sûreté urbaine.
Quelques policiers ont investi les alentours de l’édifice sans user de bombes lacrymogènes. La circulation automobile a été quelque peu perturbée avant que les hostilités ne cessent au milieu de l’après-midi.
Le même scénario s’est produit dans la ville d’Akbou où des manifestants ont brûlé des pneus sur la voie publique et crié des slogans hostiles au régime en place, avant de se disperser laissant la ville dans un calme plat. La même fragilité a régné sur la ville de Béjaïa où de jeunes habitants du quartier d’Ihaddaden ont tenté de manifester leur colère de la même façon qu’ils l’ont fait il y a quelques semaines. Ils ont jeté des pierres et autres objets rendant difficile la circulation au début de l’après-midi. Les choses en sont restées là.
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Posté Le : 13/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Medjdoub
Source : www.elwatan.com