Algérie

De la prison à la maison



Le régime birman a fait une concession à ses détracteurs en condamnant l'opposante Aung San Suu Kyi à une simple peine d'assignation à résidence alors qu'elle risquait la prison, tout en s'assurant de son exclusion d'un processus électoral prévu en 2010, selon des analystes. Aung San Suu Kyi, 64 ans, qui a été privée de liberté pendant 14 ans des 20 dernières années, était passible de cinq ans de prison en liaison avec la visite rocambolesque début mai d'un Américain qui s'est invité chez elle après avoir traversé un lac de Rangoun à la nage. Un tribunal spécial a condamné la figure de proue de l'opposition birmane à trois ans de prison et de travaux forcés mais le généralissime Than Shwe a aussitôt commué cette peine en 18 mois supplémentaires d'assignation à résidence. La réduction de peine est « une tentative du gouvernement de projeter une certaine indulgence mais c'est juste ce qu'il faut pour éloigner (Mme Suu Kyi) le jour des élections » a estimé Benjamin Zawacki, analyste d'Amnesty International pour la Birmanie. Le régime de Than Shwe a été profondément embarrassé par les vives réactions internationales à l'ouverture du procès le 18 mai et, plus tard, par les commentaires franchement désagréables exprimés par certains des voisins immédiats de la Birmanie, en Asie même, selon des diplomates. La junte s'est assurée à ce que le verdict soit rendu au beau milieu du mois d'août alors que la plupart des dirigeants mondiaux sont en vacances, notent des experts.  >   


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