Algérie

De la musique pour faire oublier le cauchemar



L’espace a semblé très exigu pour contenir la foule compacte qui s’est agglutinée autour de l’estrade. Il a fallu l’intervention des militaires pour que la discipline soit instaurée. Malgré le fait que la majorité ne comprenait ni l’arabe et ni l’anglais, tous ont dansé sous les rythmes africains, improvisés par un jeune Tunisien, auquel a succédé un Malien. Les Bengalis ont eu également leur part, puisque de la musique hindoue a été diffusée. L’ambiance n’était plus aux disputes et aux rixes mais aux loisirs durant…..une heure. Le retour vers les tentes est très difficile. Beaucoup refusent d’aller dormir, jusqu’à ce qu’une pluie diluvienne les obligent à se protéger. Le camp se transforme en véritable terrain de boue. Compliquant encore davantage la situation. De nombreux réfugiés n’ont pas dormi depuis des jours, du fait de la promiscuité. La fatigue, ou plutôt l’épuisement est visible sur leur visage…


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