Algérie

De la mobilisation à la mise en cohérence


De la mobilisation à la mise en cohérence
Sous l'intitulé, « Technologies de l'information et de la communication et gestion des catastrophes », le Centre de recherche sur l' information scientifique et technique (Cerist) a réuni, les 23 et 24 mars, une pléiade de scientifiques, nationaux et étrangers, ainsi que des responsables d'organismes et institutions publics impliqués dans le gestion des catastrophes, venus débattre d'un riche contenu de conférences et autres présentations dans un agenda de travail élaboré par une équipe de chercheurs algériens dirigée par Mme Nouali Taboudjemat Nadia, maître de recherche au Cerist. Le souci qui se dégage à travers cette problématique est d'aider les compétences et autorités algériennes à mettre en place cette synergie nécessaire à la prise en charge des impacts induits par les catastrophes. Celles-ci peuvent être naturelles, provoquées par des conditions biologiques, géologiques, sismiques, hydrologiques ou météorologiques, ou provoquées par l'homme dans les domaines industriels, de guerre ou autres tragédies humaines. Connue pour sa position géographique de forte sismicité, l'Algérie a enregistré de nombreuses catastrophes naturelles qui ont amené le Cred (Centre for research on the epidemiology of distaters) à placer notre pays parmi les dix premiers pays les plus affectés par ce type de catastrophe naturelle. A en croire les indications d'institutions internationales en charge de ces situations, notamment la Croix-Rouge internationale, « les pertes économiques directement dues aux catastrophes naturelles ont été multipliées par cinq, rien qu'au cours des deux dernières décennies », peut-on lire dans un dossier consacré à cette question paru dans le 5e numéro, de l'année 2011, de la publication CERISTNEWS. Parmi les aspects positifs de ce genre de forums et de débats, on peut déjà relever l'intégration, par des chercheurs algériens, de grilles de suivi modélisées des différentes catastrophes, naturelles et humaines, subies par l'Algérie depuis 1900. Dans une représentation graphique insérée dans ce même numéro de la publication du Cerist, on apprend ainsi à sérier les impacts financiers des différentes catastrophes, notamment le tremblement de terre du 10 octobre 1980, qui a dévasté la région du Chellif, pour un impact global estimé à 5,2 milliards de dollars, et celui qui a touché Boumerdes, en 2003, dont les dégâts sont évalués à 5 milliards de dollars. Parallèlement, les organisateurs ont également mis en relief la prise de conscience manifeste des pouvoirs publics algériens, notamment à la lecture du contenu des récents programmes nationaux de recherche, englobant, en priorité, la prévention des catastrophes naturelles et la protection contre les risques majeurs. Un intérêt traduit également par une présence remarquée des institutions publiques concernées par la gestion des catastrophes, lors de cette conférence.


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