Algérie

De la grandeur d’un peuple...



De la grandeur d’un peuple...
L’histoire nous apprend que l’humanité a de tout temps été confrontée à des périls, conflictuels, sanitaires, cataclysmiques ou tout autre. Des civilisations combien dominantes ont disparu, d’autres ont été marquées au fer rouge et d’autres ne se sont jamais relevées. Il y a des peuples qui subissent l’histoire et d’autres qui écrivent leur nom dans le livre de l’Histoire.

Je n’ai aucune intention de rentrer et m’embourber dans un débat politique mais en tant que citoyen algérien, médecin, professeur en infectiologie directement concerné et impliqué dans la riposte à cette menace sanitaire mondiale, je ne peux en mon âme et conscience me contenter de surfer sur la toile ou zapper de plateaux en plateaux et puis me mettre sous une couette en me disant ‘’ je ne suis pas concerné, c’est aux autres de se débrouiller’’. Il est temps que chacun, à son niveau, prenne ses responsabilités et une des miennes est d’apporter dans cette contribution des éléments de réflexion et de lever certaines équivoques.

1) De quoi s’agit-il et que sait-on ?

Le 29 décembre 2019, A Wuhan, une ville de Chine de 11.000.000 habitants, trois cas de pneumonie ont été notifiés aux autorités sanitaires, dont un décès. Le China-CDC (C-CDC, centre de contrôle des maladies de Chine, organisme chargé de l’étude des maladies) établit un rapport entre les cas et la fréquentation d’un marché où l’on vend des animaux à consommer. Tous les examens recherchant 22 agents pathogènes habituels responsables de pneumonies ont été négatifs. Fort de l’expérience passée en 2002-2003 avec l’épidémie SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère dû à un virus des chauves-souris qui a touché 8.000 personnes) à Guangdong au Vietnam, le C-CDC a orienté les recherches dans ce sens. Rapidement un virus appartenant à la famille des coronavirus a été isolé.

Les coronavirus sont virus animaux connus depuis 1930 par les vétérinaires, et en 1960, des variants ont été identifiés chez l’homme ; ce sont les ‘’Human-coronavirus’’ au nombre de quatre circulant continuellement dans la population provoquant des ‘’rhumes’’ banals sans mortalité.

A ces quatre ‘’gentils’’ virus, viennent s’ajouter deux autres cousins plus méchants et plus morbides provoquant des infections respiratoires graves, souvent mortelles :

• Le premier est apparu en 2002-2003 Guangdong au Vietnam affectant 8.000 personnes dont 623 décès. Ce virus dénommé ‘’SRAS-CoV’’ (Coronavirus du Syndrome Respiratoire Aigu Sévère) n’est plus en circulation.

• Le deuxième apparait en 2012 au Moyen-Orient (Arabie Saoudite), appelé MERS-CoV (Middle-East Respiratory Syndrome cornavirus) touchant entre 2012-2019, 2.458 personnes dont 845 décès et toujours en circulation actuellement au Moyen-Orient.

• Et puis ce troisième, l’actuel qui fait la une et qui vient de conquérir le monde et qu’on dénomme ‘’SRAS-CoV2’’. La pathologie respiratoire qu’il provoque s’appelle COVID-19 (CoronaVirus Infected Disease, ou maladie du coronavirus)

Ces virus sont fragiles dans le milieu extérieur et sont détruits par les désinfectants habituels comme l’alcool, l’hypochlorite de sodium (eau de javel), les détergents et autres. Ils sont doués d’une grande capacité de mutation qui leur permet d’être plus virulents et de pouvoir à l’occasion passer d’une espèce animale à une autre. Ce nouveau virus a muté trois fois déjà depuis décembre 2019.

Ces trois nouveaux virus sont zoonotiques c’est-à-dire d’origine animale comme beaucoup d’autres (Ebola en Afrique équatoriale, Nipah et Hendra au sud-est asiatique, en Australie).

L’animal qui les héberge de façon naturelle et pérenne sont des grandes chauves-souris frugivores qui n’existent pas chez nous et le cycle biologique de survie du virus se fait entre-elles. A un moment donné, quand l’occasion se présente, ces virus peuvent passer de la chauve-souris à l’homme. C’est ce qu’on appelle ‘’le franchissement de la barrière inter-espèces’’ qui est un mécanisme très complexe et long à réussir nécessitant des mutations successives qui consistent à ‘’se fabriquer’’ pour faire simple, une clé d’entrée chez l’homme. Ce franchissement se fait rarement directement, mais plutôt en empruntant un chemin détourné par passage d’abord chez un animal proche de l’homme qui devient de ce fait un hôte intermédiaire. Pour le SRAS 2003, c’était un mustélidé, la genette, pour le MERS-CoV c’est le dromadaire et pour ce nouveau venu on suspecte le pangolin, un mammifère recouvert d’écailles.

Ce nouveau virus a muté, il s’est fabriqué la clé et a franchi la barrière en passant chez l’homme : il a réussi son émergence en provoquant une pandémie mondiale c’est-à-dire sortir du foyer originel et circuler dans plusieurs continents devenant une menace sanitaire mondiale. Nul besoin de parler des chiffres galopants qui font la une de tous les médias.

2) Comment se transmet ce virus ?

Ces virus respiratoires se transmettent très facilement par les aérosols de gouttelettes que nous dégageons en parlant, en toussant, en éternuant, en embrassant un parent et nous on aime bien s’embrasser, mais également par le partage d’ustensiles au repas (verre, fourchettes, et la fameuse cuillère que l’on goûte avant de la donner à son bébé ou sa grand-mère) ; ce qui explique que la transmission est de ‘’type rapprochée’’ à moins d’un mètre, la promiscuité et le comportement en sont un facteur déterminant. Pour s’en prévenir, il faut simplement tousser, éternuer et se moucher dans un mouchoir à jeter, ou sur le pli du coude fléchi mais jamais dans les mains, car les mains souillées sont très dangereuses.

En effet, les mains que nous souillons lors de l’effort de toux, d’éternuement ou de mouchage sont un vecteur de transmission très facile et très dangereux. Avec mes mains souillées de mes gouttelettes, je vais contaminer la main de mon copain, d’un parent, la poignée de la porte, la rampe de bus ou de métro, le clavier de mon PC ou mon smartphone et il suffirait pour mon parent, copain ou ami de porter sa main souillée par mon passage au visage, au nez, aux yeux pour être contaminé. D’où la recommandation de se laver les mains fréquemment et au moins 20 secondes avec du savon liquide et de s’essuyer avec une serviette en papier jetable. La solution hydroalcoolique n’est pas un savon et elle n’a d’efficacité que si les mains sont propres, elle sert à désinfecter et non à laver.

Le malade est contagieux avant même les signes cliniques et peut le rester plus longtemps c’est pour cette raison que l’isolement est nécessaire jusqu’à négativation des examens. Certains ne présentent pas de signes et sont dits asymptomatiques ou peu-symptomatiques. Ces personnes infectées, transmettent le virus à leurs amis, leurs parents, sans le savoir.

En faisant simple, pour être contaminé, il faut récolter des postillons de toux, d’éternuements etc.), avoir été en contact physique (embrassade, poignée de main, manipulation d’objets souillés par des mains souillées) ou partager un espace de proximité fermé de transport (avion bus, taxi) ou de vie (classe d’école, cinéma, chambre,) ou ouvert (rassemblent de personnes dans la rue, les stades, les lieux de cultes. C’est pour cette raison que l’on prend des mesures de restrictions de mouvements, d’habitude de vie aboutissant au confinement d’une ville comme Wuhan, une région comme le nord de l’Italie, et annuler la Omra.

3) Quels sont les signes et quelle est la gravité de la maladie ?

Après une incubation (temps écoulé entre la pénétration du virus dans l’organisme et le début de la maladie) estimée à 2-14 jours, le malade va présenter :
• Dans 80% des cas des symptômes banals d’infection respiratoire avec une fièvre, une toux sèche pénible, des courbatures, une fatigue. Quelques fois, les signes sont tellement légers qu’on n’y prête même pas attention. Ces cas sont les plus dangereux dans la transmission dans une population car ils négligent la maladie, ne consultent pas et souvent ne prennent pas de précautions. Ils continuent à embrasser les autres, à aller à la mosquée, à d’autres rassemblements de famille ou de travail ou autres et disséminent de façon innocente la maladie.
• Dans 15% des cas une forme sévère avec une pneumonie
• Dans 5% des cas une forme grave avec atteinte de plusieurs organes engageant le pronostic vital
• Et dans 2.3% entraîner la mort
Ces formes graves s’observent essentiellement chez des personnes âgées, ou personnes avec ou cumulant des comorbidités, maladies chroniques telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, les bronchopneumopathies chroniques liées au tabac ou autres, les personnes en immunodépression etc.

4) Comment fait-on le diagnostic ?

Le diagnostic de certitude est fait par la recherche de nucléotides viraux (des traces de matériel génétique) par la technique dite RT-PCR au niveau d’un prélèvement souvent nasopharyngé. Chez le malade, on introduit dans le fond du nez une tige portant un dispositif pour prélever les secrétions que l’on met ensuite dans un milieu de transport et que l’on adresse à l’institut Pasteur d’Algérie (IPA) qui est le Centre National de Référence (CNR). Bientôt d’autres antennes de l’IPA seront ouvertes dans plusieurs grandes villes d’Algérie.

5) Comment est organisée la prise en charge ?

Dès l’annonce de l’alerte par l’OMS, le MSPRH a réactivé le dispositif ayant servi pour le SRAS en 2003 et pour la grippe A/H1N1 dite ‘’porcine’’ en 2009. Des instructions portant sur la maladie, son diagnostic, sa prise en charge ont été diffusées aux différents responsables de la santé. Ainsi des centres référents ont été désignés dans chaque ville avec des structures d’isolement et de traitement. Les services d’infectiologie, de pneumologie ou de médecine interne et de réanimation ont été chargés de la prise en charge, les services d’épidémiologie pour les enquêtes, la surveillance, la notification et le suivi et l’Institut Pasteur pour le diagnostic.

Par ailleurs, je pense qu’il est très important au cours des épidémies d’anticiper les événements à venir ; ce qui se passe en France et surtout en Italie nous enseigne de façon simple et caricaturale le déroulement sournois et quelque fois explosif des épidémies ; car avec les moyens dont ils disposent et l’adhésion de la population, ils arrivent tous juste à freiner l’épidémie. Les mesures draconiennes décrétées par les gouvernants, appliquées et respectée par la population en Chine et à Singapour ont permis d’éteindre l’incendie. C’est pour cette raison que l’adhésion de la population en termes d’écoute, d’application des recommandations est un prérequis indispensable dans la lutte.

Il est clair que si jamais la situation venait à empirer, et il faut toujours anticiper et avoir cette hypothèse en tête, un redéploiement des structures et des personnels publics et privés seraient étudié.

Quant au traitement, à ce jour, il n’a pas été proposé de façon consensuelle de traitement spécifique contre ce virus par les organisations internationales. Des essais avec des molécules antivirales et autres ont été tentés en sauvetage en Chine avec des résultats jugés prometteurs. Des essais sont actuellement en cours en France. Quant à nous, nous ne pouvons nous inscrire que dans ce qui est validé par les organisations internationales.

Pour le vaccin, plusieurs laboratoires et institutions s’y attellent et quel qu’en soit le résultat, le produit doit passer par les trois phases d’immunogénicité, de tolérance et de protection ; ce qui va demander du temps.

6) Alors, où en est-on ?

Le monde est devenu un village, la globalisation n’est pas uniquement économique ou commerciale, elle l’est également dans la dispersion des agents pathogènes, des résistances bactériennes. Ainsi, l’effet papillon ‘’le battement d’aile d’un papillon à Honolulu peut provoquer un ouragan au Texas’’ vient encore d’être d’actualité.

Comme tout le reste du monde, l’Algérie n’est pas à l’abri des phénomènes microbiologiques mondiaux et le croire c’est faire preuve de crédulité.

Avec un trafic aérien intercontinental, une grande communauté établie à l’étranger, un mouvement de population permanent pour des raisons commerciales, touristiques ou autres, il était évident et attendu que ce virus finisse un jour par s’introduire chez nous.

Malgré les mesures-barrières de dépistage aéroportuaire au demeurant scientifiquement et pratiquement peu suffisantes pour repérer des cas en introduction (cas asymptomatique, fausse déclaration de santé, et tous les cas importés de Chine en Europe sont passés à travers les mailles du dispositif aéroportuaire).

Le premier cas importé a été diagnostiqué chez un étranger travaillant dans un champ pétrolier et je tiens ici à féliciter le ou les médecins qui ne sont pas passé à côté du cas.
Dans ces situations d’alerte sanitaire, la veille comme système de détection est impérative. Bravo Docteur, vous méritez une médaille

Secondairement un cluster familial a été détecté à Boufarik à l’occasion d’un rassemblement familial provoqué par un parent venant de France. D’autres personnes, des algériens en provenance d’Espagne, de France ont également été diagnostiqués. Actuellement, le MSPRH fait état de 48 cas notifiés avec quatre décès. La plupart des cas ont été enregistrés dans la wilaya de Blida, d’autres décrits à Guelma, Skikda, Alger, Mascara.

Par ailleurs, ceux qui me connaissent vous diront que je ne suis pas du genre à caresser dans le sens du poil mais il faut reconnaître qu’un effort juste et appréciable en communication a été fait par notre autorité de santé. Contrairement à ce que nous avons l’habitude de vivre lors des épidémies précédentes, nous avons chaque jour un état de la situation, des messages de prévention en boucle, des débats sur plateaux, une ouverture de portails-web des organismes concernés (IPA, MSPRH, INSP).

C’est la première fois que nous disposons d’un numéro-vert pour répondre aux soucis des patients. Il restera à exploiter d’autres espaces de communication comme le web car tout le monde surfe sur google, Facebook ou YouTube ou autres et peu suivant les écrans télé. De jeunes blouses blanches, des étudiants ont crée des pages d’informations scientifiques comme le ’’Collège des Infectiologues d’Algérie’’, le ‘’Réseau des Épidémiologistes Algériens’’, ‘’Formation Médicale Continue’’, ‘’Avis-doc’’, ‘’Je suis Médecin’’ pour ne citer que ceux-là. Ils constituent un réseau d’information de sensibilisation et d’alerte qui méritent d’être accompagnés.

7) Quel est l’impact de cette épidémie ?

a) Impact sociétal : au départ quand l’épidémie était concentrée en Chine, les communautés chinoises installées ailleurs ont été victimes de stigmatisation, de rejet et tous les commerces chinois ont vu leur chiffre d’affaire baisser.

b) Impact économique : je ne suis pas expert en la matière mais il est clairement annoncé que l’économie mondiale a subit un choc sans précédent. Le prix du baril de pétrole est au plus bas. La Chine est un pays-usine où beaucoup de sociétés étrangères ont élu domicile. Le confinement régional, l’arrêt des transports ont provoqué une panne dans les circuits de production.

c) La mésinformation virale : Le monde est devenu une page ouverte, l’information circule 24h/24h et plus la peine d’aller la chercher ailleurs, elle s’impose dans votre tablette, votre smartphone souvent d’origine chinoise d’ailleurs !!

La mésinformation c’est-à-dire la diffusion d’informations fausses, insuffisantes, tendancieuses est aussi vieille que l’homme ; elle accompagne ou remplace la rumeur dont le but principal, volontaire ou non, malveillant ou innocent est de créer le doute vis-à-vis d’une information officielle.

Cette mésinformation est distillée par une nébuleuse qui écume la toile avec des vidéos virales. Ce phénomène est devenu dangereux et épidémique au point où l’OMS classe la mésinformation comme une des dix menaces sanitaires du 21e siècle. Dans cette nébuleuse, on y trouve des scientifiques antivaccins, des anti-pharma, des conspirationnistes et du n’importe-quoi jusqu’au marabout et le garçon du café d’en face qui découvre ‘’ Eureka " sur le flacon de la solution hydroalcoolique fabriqué en 2014 que ce produit agit sur plusieurs bactéries et virus dont les coronavirus. Le raccourci est vite emprunté, si c’est mentionné en 2014 donc le virus corona existait déjà, alors nous en parler maintenant, c’est vite compris comme une manipulation grossière pour vendre des médicaments déjà prêts.

Beaucoup jouent sur l’ignorance et sur la fibre religieuse. Il n’y rien de plus mortel que l’ignorance. Je dis toujours à mes étudiants, ‘’Quand le savoir est accessible, l’ignorance devient un crime’’.

D’autres, parlent de complot ourdis par des uns et des autres pour casser l’économie chinoise, réduire la population mondiale, briser l’union européenne, se débarrasser des musulmans en faisant fuiter par inadvertance ou par malveillance un virus d’un laboratoire chinois.

Qu’à cela ne tienne, je réponds toujours de la même façon : ‘’vous habitez un village entouré de forêt, un incendie se déclare vous passeriez votre temps à réfléchir qui a allumé le feu et dans quel but ou essayer de sauver votre village, votre maison et votre famille ?’’

Le fait est là, le virus est chez nous comme il est chez tous les autres, alors que faire ?
Continuer à faire la sourde oreille en restant dans la suspicion et la désobéissance ? Nous risquons de le payer très cher car les virus n’ont pas de sentiments et ne reconnaissent aucune frontière et chaque fois qu’une occasion leur est donnée ils en profitent et se répandent. Survivre, muter et se répandre est une des lois de la conservation des espèces.

Loin de moi l’idée de jouer au plus nationaliste que les autres, au plus patriote que les autres, ou être compris comme un ‘’actionné’’ ; je voudrai simplement exprimer mon avis de citoyen interpellé par cette menace sanitaire et qui est du domaine de ma qualification d’infectiologue. Je suis issu de l’école algérienne, de l’université algérienne, je suis au crépuscule de ma vie professionnelle et il me fait mal de voir mon pays prendre un risque inutile.

Il y a des peuples qui subissent l’histoire et d’autres qui écrivent leur nom dans le livre de l’Histoire. L’Algérie a écrit son nom dans le livre de l’Histoire.

Depuis des millénaires elle a fait face et survécu aux différentes invasions, aux différentes crises internationales, à la famine, aux pestilences, aux épidémies. Elle a de tout temps payé le prix de sa survie dans le sang, dans la douleur et les larmes. Peu de pays seraient restés debout.

Depuis une année, le mouvement citoyen ‘’Hirak’’, porté par des jeunes, des femmes, des enfants, des personnes âgées, des étudiants, ouvriers, chômeurs clame dans la rue un changement. Ce mouvement a stupéfait le monde entier par son originalité de non-violence, sa ‘’Silmya’’, témoin d’une conscience sans égal. Il a survécu sans fléchir ni se disloquer. Il est libre à chacun de participer à un rassemblement de rue pour exprimer ses idées, il doit assumer le risque de s’exposer à une contagion, il en payera le prix ou il fera payer le prix à ses enfants, sa mère ou ses grands-parents. L’OMS insiste sur les risques de propagation du virus corona encourus lors des rassemblements de personnes.

Ce mouvement avec cette conscience extraordinaire qui lui a permis de tenir une année dans la ‘’silmya’’ peut trouver une alternative d’expression sans faire prendre de risques aux personnes, sans aboutir à la promulgation de l’état d’urgence sanitaire et sans provoquer une catastrophe sanitaire.

Il n’en sera que grandi car c’est dans ces moments que se mesure la grandeur des peuples.

l'Histoire a une grande mémoire.



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