Le recours à la
gestualité déictique permet la contextualisation de l’énoncé. C’est
dire, qu’il est indispensable de cerner ce système de signes de la
communication non verbale4 afin d’en dégager le répertoire pour le
maîtriser d’une part et l’interpréter d’autre part. Mais de nombreuses
interrogations somme toute légitimes surgissent dès lors qu’on
manifeste le désir de travailler sur un corpus de gestes. Quels gestes
retenir ? Comment les recueillir ? Auprès de quels interactants ? Dans
quelles circonstances ? Quelle sera l’étendue du corpus ? Comment le
limiter aux gestes les plus pertinents ? Comment postuler qu’un geste
est plus pertinent qu’un autre ? S’agit-il des plus fréquents ? Le critère
de fréquence ne finit-il pas par saturer la signification d’un geste ?
Pourquoi étudier un corpus de gestes ? Est-ce dans une perspective
«etic5«gestétique ou dans une perspective «emic» gestémique,
autrement dit, doit-on décrire seulement le geste ou tenter de
comprendre ce qu’il signifie ? Ces nombreuses questions constituent
la problématique de notre intervention.
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Posté Le : 18/03/2024
Posté par : einstein
Ecrit par : - Nabti Amar
Source : Iles d Imesli Volume 5, Numéro 1, Pages 135-151 2013-12-31