Algérie

De l'ombre à la lumière



Les Diables rouges ont eu
Les plus grandes joies viennent souvent après les plus grandes batailles. Habituée à dérouler, la Belgique a dû attendre les dernières secondes face au Japon pour renaître de ses cendres (3-2) en 8es de finale, lundi soir.
Touchés par deux fois en plein coeur par les Samouraïs bleus, les Diables Rouges ont traversé l'enfer pour trouver leurs armes mises en retrait et s'ouvrir les portes d'un paradis fantasmé: un quart de finale contre le Brésil ce vendredi.
Pour marquer encore plus la dramaturgie de ce combat épique, l'histoire s'est choisie trois héros atypiques. Coupable assumé d'une erreur d'approximation défensive sur l'ouverture du score japonaise, Jan Vertonghen a été le premier à enfiler le costume de sauveur d'une équipe prostrée collectivement.
Son coup de tête aussi décisif qu'irréel a redonné l'énergie du désespoir aux siens. «On commençait à imaginer le pire, mais on a bénéficié d'une petite dose de chance au meilleur moment», reconnaît-il au micro de la FIFA. Déçu du scénario qui se jouait sous ses yeux, Roberto Martinez décide de lancer Marouane Fellaini et Nacer Chadli. Le premier imposa directement son mètre 94 et son impact dans les duels pour reprendre le contrôle du ballon et faire parler sa tête, comme il y a quatre ans face à l'Algérie: «Il y a un petit air de déjà-vu avec ce but, mais c'est surtout au niveau de la réaction collective que l'on démontre que l'on raisonne à l'échelle du groupe.»
De son côté, Chadli a aussi joué son rôle à merveille: celui de dynamiteur sur son flanc gauche avant d'être l'auteur de la réplique finale à la conclusion d'une contre-attaque d'école. Blessé une majeure partie de la saison, l'un des joueurs les polyvalents de l'effectif belge avait connu la pire année de sa carrière avant d'être l'un des invités-surprises du sélectionneur. «Cela a vraiment été très dur mentalement. J'en ai souffert personnellement et cela rend ma Coupe du monde encore plus belle», confie-t-il avant de revenir sur le but le plus important de sa carrière. «J'ai autant pensé à ma famille qu'à l'équipe qui a montré tellement de caractère après avoir inscrit ce but libérateur. J'ai cravaché pour retrouver mes meilleures sensations et cela a payé.» Thomas Meunier avait d'ailleurs été aux premières loges lors des répétions à l'entraînement. «On avait longtemps entraîné les centres la veille à l'entraînement et il mettait tout au fond. Je lui avais justement dit qu'il avait une âme de grand N°9 car il est tellement complet et fort quand il est en jambes», partage l'auteur de la passe décisive, pas non plus étonné par l'apport de Fellaini.» À l'image de Chadli, il a aussi ce petit truc en plus propre à lui qui peut faire la différence comme aujourd'hui (ndlr; lundi). Ils ont vraiment quelque chose de spécial. On a encore montré plus que jamais qu'on n'était pas une équipe de 11, mais de 23 joueurs». Eden Hazard, l'homme du match, avait lui encore du mal à se remettre de ses émotions à la sortie des vestiaires, trop conscient d'être passé tout près d'une élimination. «On a pu compter sur ce coup de chance avec le but de Vertonghen avant de pouvoir compter sur l'esprit de corps dans la difficulté de l'ensemble du groupe. Je suis autant fier que soulagé», conclut un capitaine heureux d'avoir vu des seconds rôles prendre la tête de l'affiche.
Espagne
Costa a-t-il prévenu Hierro'
Diego Costa a-t-il eu une vision en amont de la séance de tirs aux buts entre l'Espagne et la Russie dimanche' En tout cas, des caméras de Deportes Cuatroont, ont capturé un échange entre le buteur de l'Atlético et son sélectionneur Fernando Hierro pendant lequel il lui conseille de ne pas faire tirer son coéquipier Koke. Le capitaine Ramos demande confirmation au milieu. Qui rate finalement sa tentative et précipite l'élimination de la Roja. Sur le banc, Costa se tourne alors vers Hierro pour lui rappeler: «Je te l'avais dit». Une séquence qui fait le tour des médias espagnols et des réseaux sociaux depuis deux jours.


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