A chaque fois que sa direction est mise en péril de l'intérieur ou qu'il est question de le rendre au peuple, comme le fut l'ALN, le FLN post-pluralisme politique, c'est-à-dire le FLN actuel, réagit tout le temps de la même manière.
Il réunit des jeunes, annonce qu'il va se déployer - et non se redéployer -, sonne le ralliement de tous les sigles qui lui donnent l'illusion de disposer de toute la société civile, tente de recoller les morceaux de sa bipolarité interne et surtout de montrer, à la veille de la célébration du 1er Novembre, que c'est lui qui a libéré le pays de la colonisation et qu'il porte le fardeau historique de la conduite du pays balisée par les principes de la Déclaration de Novembre 1954. Deux directions parallèles se livrent un combat pour l'appropriation du parti historique. Chacune intègre l'idée centrale qu'il faudrait occuper le terrain, étendre son influence, tenter de créer les conditions de son irréversibilité en terme de direction hégémonique, implanter dans toutes les régions du pays des relais régionaux issus du mouvement associatif ou des organisations de masse comme cela se disait du temps du parti unique. Pourquoi chacune de ces directions ne créerait-elle pas son propre parti et aller vers l'électorat avec un programme qui sera réellement le sien ' Si le FLN historique avait rassemblé l'ensemble des courants politiques pour combattre le colonialisme, le FLN actuel n'a pas rassemblé tous les courants politiques pour combattre le terrorisme. Le recours à la légitimité historique pour accéder ou se maintenir au pouvoir fait partie du passé, alors que la légitimité tirée de la lutte contre le terrorisme ne semble pas intéresser le FLN actuel.
Posté Le : 01/11/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : SOFIANE IDJISSA
Source : www.lnr-dz.com